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L’Azerbaïdjan affirme rechercher les auteurs de « crimes de guerre » alors que les gens continuent de se rendre en Arménie.
Au moins 19 000 personnes ont désormais fui le territoire contesté du Haut-Karabakh et ont trouvé refuge en Arménie, selon le gouvernement du pays.
Des milliers de personnes ont traversé la frontière depuis que l’Azerbaïdjan a vaincu les séparatistes qui gouvernaient la région séparatiste depuis environ 30 ans lors d’une opération militaire rapide la semaine dernière.
L’exode des personnes n’a pas été pacifique. Lundi soir, un dépôt de carburant a explosé dans l’enclave à majorité arménienne, faisant au moins 20 morts et 280 blessés, ont annoncé mardi les autorités séparatistes.
« Des dizaines de patients sont toujours dans un état critique », ont-ils indiqué dans un communiqué.
Parmi les morts, 13 n’ont pas été identifiés.
Le gouvernement français a affirmé mardi que l’exode « massif » des Arméniens du Haut-Karabakh se déroulait « sous l’œil complice de la Russie », qui a déployé une force de maintien de la paix dans la région séparatiste en 2020.
« Nous constatons avec une grande inquiétude le départ massif des Arméniens, qui s’effectue sous le regard complice de la Russie », a déclaré Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Elle a réitéré que Paris « tiendrait l’Azerbaïdjan pleinement responsable du sort de la population arménienne ».
Parmi le flot de réfugiés arméniens, l’Azerbaïdjan recherche d’éventuels auteurs d’atrocités, a indiqué une source gouvernementale azerbaïdjanaise.
« L’Azerbaïdjan a l’intention d’accorder l’amnistie aux combattants arméniens qui ont déposé les armes au Karabakh. Mais ceux qui ont commis des crimes de guerre pendant les guerres du Karabakh doivent nous être livrés », a déclaré la source, en guise d’explication sur les raisons pour lesquelles les hommes en âge de combattre ont été filmés par une caméra au dernier checkpoint avant de quitter l’enclave.
« Nous avons vécu des jours terribles »
Beaucoup craignent que les Arméniens continuent de fuir en masse le Haut-Karabakh alors que les forces azerbaïdjanaises resserrent leur emprise.
Outre l’angoisse ressentie par les 120 000 habitants de la région, la situation humanitaire reste très tendue.
L’afflux de réfugiés du Haut-Karabakh vers l’Arménie a entraîné d’énormes embouteillages sur la seule route reliant la « capitale » de la région séparatiste, Stepanakert, à ce pays.
Depuis dimanche soir, la foule a envahi la ville frontalière de Goris, première étape de la plupart des réfugiés et abritant seulement 20 000 habitants.
Une fois passé le poste de Kornidzor, juste de l’autre côté de la frontière, ceux qui n’ont « nulle part où aller » y sont emmenés. Parmi eux se trouvent des personnes comme Valentina Asrian, dont le beau-frère a été tué dans les bombardements de la semaine dernière et qui tient son petit-fils emmailloté contre son corps.
« Nous avons vécu des jours terribles », a souligné Anabel Ghulasyan, 41 ans, du village de Rev, connu sous le nom de Shalva en azéri.
Devant le théâtre de Goris, des minibus blancs continuent d’arriver. D’autres partent, la malle chargée de bagages, à destination d’Erevan et des grandes villes du pays.