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Islamabad (AFP) – Des milliers de personnes se sont rassemblées dans les rues du Pakistan vendredi pour condamner l’incendie du Coran en Suède qui a indigné les musulmans du monde entier.
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La semaine dernière, Salwan Momika, un Irakien vivant en Suède, a piétiné le livre sacré musulman et incendié plusieurs pages devant une mosquée de Stockholm.
Son acte est intervenu alors que les musulmans du monde entier commençaient à célébrer la fête de l’Aïd al-Adha et que le pèlerinage annuel du hajj à La Mecque en Arabie saoudite touchait à sa fin.
Plus tôt cette semaine, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a appelé à des manifestations dans tout le pays contre l’incendie, déclarant vendredi « une journée pour défendre le caractère sacré du Coran ».
Plusieurs partis politiques ont profité de l’occasion pour claironner leurs références islamiques avant une élection qui doit avoir lieu plus tard cette année, notamment le parti Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI) de l’ancien Premier ministre Imran Khan.
Dans le centre financier de Karachi, environ 3 000 partisans du radical Tehreek-e-Labbaik Pakistan (TLP) ont défilé vendredi sur des kilomètres, avec quelques effigies battantes drapées de drapeaux suédois.
Environ 5 000 autres membres du TLP se sont rassemblés dans l’une des au moins une douzaine de manifestations organisées dans la deuxième plus grande ville de Lahore.
Des drapeaux suédois ont été brûlés lors de rassemblements à travers le pays, y compris au marché Sitara d’Islamabad.
« Le Coran est notre ligne rouge », ont scandé des centaines de manifestants sur le marché, qui brandissaient des pancartes appelant à l’expulsion de l’ambassadeur de Suède et à la rupture des relations diplomatiques avec Stockholm.
D’autres ont piétiné des drapeaux suédois modifiés qui disaient « #Boycott Suède » et comportaient une image barrée du Premier ministre Ulf Kristersson.
Les religieux et les imams des mosquées à travers le pays ont condamné l’incendie dans leurs sermons du vendredi.
« Le monde islamique tout entier devrait rompre ses relations diplomatiques avec la Suède et exercer une pression économique sur la Suède en boycottant ses produits », a déclaré Maulana Sheikh Tahir dans un sermon dans une mosquée d’Islamabad.
« Mort à la Suède »
Les importations du Pakistan en provenance de Suède valaient environ 311 millions de dollars en 2021 – la dernière année pour laquelle des données étaient disponibles – tandis que les exportations s’élevaient à 194 millions de dollars, selon l’Observatoire de la complexité économique.
Le blasphème et les insultes à l’islam galvanisent les problèmes au Pakistan à majorité musulmane, où les dirigeants ont régulièrement exprimé leurs inquiétudes face à la montée de l’islamophobie sur la scène internationale.
Jeudi, le Parlement a adopté une résolution exhortant la Suède à intenter une action en justice contre Momika et à « veiller à ce qu’aucun acte de ce genre ne se reproduise à l’avenir ».
Plus de 200 rassemblements ont également eu lieu dans la province du nord-ouest du Khyber Pakhtunkhwa, a indiqué un responsable à l’AFP.
« Nous demandons à la communauté internationale de mettre fin à la persécution des musulmans en créant une législation efficace et de mettre fin à la profanation des religions et des livres saints de toutes les religions », a déclaré Tayyab Qureshi, un religieux, lors d’un rassemblement d’environ 1 000 personnes dans la capitale provinciale de Peshawar.
« Nous ne pouvons permettre à personne de profaner notre livre saint Coran sous couvert de la loi sur la liberté d’expression », a-t-il déclaré.
Débat urgent
L’ambassadeur du Pakistan à Genève a écrit lundi au président du Conseil des droits de l’homme de l’ONU au nom de l’Organisation de la coopération islamique pour demander un débat urgent.
Le conseil a déclaré qu’il tiendrait la session du 11 juillet pour faire face à « l’augmentation alarmante des actes prémédités et publics de haine religieuse qui se manifestent par la profanation récurrente du Saint Coran dans certains pays européens et autres ».
Stockholm a condamné l’incendie du Coran la semaine dernière comme « islamophobe », mais a ajouté que la Suède avait un « droit constitutionnellement protégé à la liberté de réunion, d’expression et de manifestation ».
Des pays comme l’Arabie saoudite, l’Irak, le Koweït, les Émirats arabes unis et le Maroc ont convoqué les ambassadeurs de Suède pour protester, faisant écho aux dénonciations généralisées qui ont inclus des milliers de manifestants près de l’ambassade de Suède à Bagdad.
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© 2023 AFP