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Des milliers de partisans de l’opposition se sont rassemblés dimanche 9 avril à Tbilissi, la capitale géorgienne, alors que le gouvernement de la nation de la mer Noire fait face à des accusations croissantes de recul de la démocratie.
Des manifestants se sont rassemblés devant le parlement géorgien pour un rassemblement organisé par la principale force d’opposition du pays, le Mouvement national uni (UNM), fondé par l’ancien président emprisonné Mikheil Saakashvili.
Les manifestants ont brandi des drapeaux géorgiens, ukrainiens et de l’Union européenne et ont brandi une immense banderole sur laquelle on pouvait lire « Pour l’avenir de l’Europe ».
La foule a scandé « Vive Misha ! », faisant référence par son diminutif à Saakashvili, qui purge une peine de six ans de prison pour abus de pouvoir – une condamnation que les groupes de défense des droits internationaux ont condamnée comme politiquement motivée.
Les médecins ont déclaré que le réformateur pro-occidental risquait de mourir d’une litanie d’affections graves qu’il avait développées en détention.
Le gouvernement du parti au pouvoir Georgian Dream est accusé d’avoir emprisonné des opposants, réduit au silence les médias indépendants, collaboré secrètement avec le Kremlin et détourné le pays de sa voie d’adhésion à l’UE.
S’adressant au rassemblement, le président de l’UNM, Levan Khabeishvili, a énuméré les revendications des manifestants, notamment la «libération des prisonniers politiques et la mise en œuvre des réformes» exigées par l’UE comme condition pour accorder à Tbilissi un statut officiel de candidat.
« Paisible mais sans compromis »
« (Le) gouvernement géorgien est contrôlé depuis Moscou et notre obligation est de sauver notre patrie des larbins russes », a déclaré à la foule l’ancien président géorgien Giorgi Margvelashvili.
« Nous sommes des gens épris de liberté, faisant partie de la famille européenne, nous rejetons l’esclavage russe. »
L’un des manifestants, le peintre Luka Kavsadze, 27 ans, a déclaré à l’AFP : « Notre lutte sera pacifique mais sans compromis et nous mènera là où nous appartenons, l’Union européenne ».
Le mois dernier, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de Tbilissi après que le Parlement a donné son premier soutien à un projet de loi « sur les agents étrangers », similaire à la législation utilisée en Russie pour réprimer la dissidence.
Le projet de loi, qui a suscité de vives critiques de la part de l’Union européenne et des États-Unis, a été abandonné sous la pression des manifestations de rue qui ont vu la police utiliser des gaz lacrymogènes et des canons à eau pour disperser les foules.
Le parti au pouvoir a insisté sur le fait qu’il restait attaché aux candidatures d’adhésion de la Géorgie à l’UE et à l’OTAN, inscrites dans la constitution et soutenues – selon les sondages d’opinion – par 80 % de la population.
Mais les chefs de parti ont intensifié la rhétorique anti-occidentale après que Washington a interdit la semaine dernière les visas pour quatre juges puissants en Géorgie pour corruption présumée.
Cette décision a marqué le dernier durcissement de l’approche de Washington envers un allié après les inquiétudes d’un changement à Tbilissi vers la Russie.
La Géorgie a demandé l’adhésion à l’UE avec l’Ukraine et la Moldavie quelques jours après que la Russie a envahi son voisin pro-occidental en février 2022.
En juin dernier, les dirigeants de l’UE ont accordé le statut de candidat officiel à Kiev et à Chisinau, mais ont déclaré que Tbilissi devait d’abord mettre en œuvre des réformes.