Customize this title in frenchDes Soudanais terrifiés cherchent refuge alors que les forces rivales se battent

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Publié le: 16/04/2023 – 14:06Modifié: 16/04/2023 – 14:04 Khartoum (AFP) – Après une nuit blanche alors que les combats faisaient rage, les habitants de Khartoum s’aventurent prudemment à l’extérieur pour acheter des fournitures, craignant un combat prolongé entre l’armée régulière soudanaise et les paramilitaires. « Nous vivons dans la terreur depuis hier », a déclaré Sanaa Mohamed, 43 ans, devant une boulangerie dans la banlieue nord de Khartoum. « Les explosions ont terrifié mes enfants », a ajouté Mohamed, qui s’est dépêché de rejoindre sa famille immédiatement après avoir acheté du pain.Comme beaucoup au Soudan, Mohamed a été secoué samedi par le déclenchement de combats meurtriers entre l’armée soudanaise et les puissantes forces paramilitaires de soutien rapide (RSF).Les familles ont passé la journée à l’abri sur place, trop effrayées pour bouger, mais dimanche, alors que les combats ne montraient aucun signe de ralentissement, certains se sont glissés dans les rues dangereuses à la recherche de nourriture.Une grande partie de la ville est privée d’électricité par des températures torrides, les habitants se préparant pour l’un des derniers jours de jeûne du mois sacré du Ramadan. De la fumée monte des bâtiments de Khartoum alors qu’un chauffeur de taxi tuktuk est assis dans son véhicule le long d’une rue déserte : la plupart des familles se réfugient chez elles trop effrayées pour bouger © – /AFP La violence a éclaté après des semaines d’âpres disputes entre le chef de l’armée Abdel Fattah al-Burhan et son adjoint, Mohamed Hamdan Daglo, qui commande les RSF lourdement armées. Leurs désaccords portaient sur l’intégration des RSF dans l’armée régulière – une condition clé pour un accord final visant à mettre fin à une crise depuis le coup d’État militaire de 2021 qu’ils ont orchestré ensemble. »Le tournage n’a jamais cessé »Samedi matin, le différend s’est transformé en un conflit total avec des tirs d’armes lourdes et des avions de combat lançant des frappes aériennes à Khartoum, et un conflit faisant rage dans plusieurs autres villes. Des hommes montent des charrettes à âne le long d’une rue autrement déserte dans la ville jumelle de Khartoum, Omdurman, le 16 avril, alors que les combats se poursuivent au Soudan © – /AFP À Khartoum, des hommes en treillis militaire sur des camionnettes avec des mitrailleuses montées parcouraient les rues.Les explosions ont secoué les fenêtres – et les nerfs de nombreux Soudanais essayant de rester en sécurité.Au moins 56 civils ont été tués, selon un bilan dimanche matin par un groupe de médecins pro-démocratie, ainsi que quelque 600 autres blessés.Les deux parties ont échangé des reproches et des accusations sur qui a commencé les combats.Chacun a pris le dessus en déclarant le contrôle de sites clés, dont l’aéroport et le palais présidentiel. Aucune de leurs affirmations n’a pu être vérifiée de manière indépendante. »Les tirs n’ont jamais cessé », a déclaré Saad Ahmed, 55 ans, du nord de Khartoum. Parfois, « les bombardements étaient à moins de 10 mètres » de son domicile, a-t-il dit. Peu de Soudanais ont osé s’aventurer alors que les combats font rage : les rues de la ville jumelle de Khartoum, Omdourman, étaient en grande partie vides dimanche © – /AFP Sur les réseaux sociaux, les Soudanais ont partagé des images de trous de balle dans les murs de leurs maisons, avertissant les autres de rester à l’écart des fenêtres et des portes.La capitale s’est pratiquement arrêtée depuis le début des affrontements, les rues autour de Khartoum étant bloquées et les principaux ponts bouclés.L’armée et les RSF ont exhorté les gens à rester chez eux pendant qu’ils combattent leurs désaccords. »Très inquiétant »Malgré le risque, Farouq Hassan a tenu à ouvrir sa boulangerie. Soudan © /AFP « Nous essayons de travailler et de joindre les deux bouts malgré les coupures d’électricité et d’eau », a-t-il déclaré à l’AFP.Des combats prolongés, craint-il, plongeraient le Soudan – déjà aux prises avec une crise économique en spirale – dans un chaos plus profond. »Si je ne peux pas trouver un moyen de réapprovisionner la farine, mon approvisionnement sera épuisé dans 48 heures », a déclaré Hassan. La communauté internationale et les dirigeants civils au Soudan ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, mais les deux généraux n’ont pas encore répondu aux appels.Daglo a qualifié Burhan de « criminel » et de « menteur » sur Al Jazeera TV, tandis que l’armée a qualifié Daglo de « criminel recherché » et la RSF de « milice rebelle ».Burhan a déclaré qu’il « n’y aura pas de négociations ou de pourparlers jusqu’à la dissolution » du groupe. »C’est très inquiétant », a déclaré Ahmed Seif, qui vit dans l’est de Khartoum. « Il ne semble pas que cela se terminera de si tôt. » © 2023 AFP

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