Customize this title in frenchDombrovskis de l’UE recherche des relations économiques plus équilibrées lors de sa visite en Chine

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Le chef du commerce européen fera pression sur Pékin pour réduire les restrictions sur les entreprises européennes lors d’une visite de quatre jours en Chine, alors qu’il peut s’attendre à des discussions difficiles sur une enquête prévue par l’UE sur les importations de voitures électriques.

Le commissaire au Commerce Valdis Dombrovskis participera à un dialogue économique et commercial conjoint, rencontrera des responsables chinois et des entreprises européennes actives en Chine et prononcera deux discours lors de son voyage du 23 au 26 septembre à Shanghai et à Pékin.

Pour l’Union européenne, la visite vise à renouer le dialogue avec la Chine après sa fermeture suite au COVID-19 et alors que l’UE se méfie de plus en plus des liens plus étroits de Pékin avec Moscou après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022.

Dombrovskis arrivera un peu plus d’une semaine après que l’exécutif européen a annoncé qu’il enquêterait sur l’opportunité d’imposer des droits de douane punitifs pour protéger les producteurs européens contre les importations chinoises de véhicules électriques moins chers.

Lors de son discours sur l’état de l’Union la semaine dernière, la chef de la Commission, Ursula von der Leyen, a déclaré qu’elle lancerait « une enquête anti-subventions sur les véhicules électriques en provenance de Chine », après des mois de gros efforts déployés par la France en coulisses pour faire de cette enquête un réalité.

L’industrie automobile est importante pour l’Europe, fournissant des emplois directs et indirects à environ 14 millions d’Européens, soit environ 6,1 % de l’emploi total de l’UE.

Les constructeurs automobiles chinois constituent une menace croissante et cette année, ils sont devenus le plus grand exportateur mondial de voitures, dépassant pour la première fois le Japon.

La part des marques chinoises de voitures électriques en Europe est en forte hausse, atteignant 6,1 % entre janvier et juillet de cette année, selon la société de données automobiles Jato Dynamics, passant d’une base faible de 0,5 % en 2019.

Le succès de la Chine est en grande partie dû à ses investissements précoces dans les batteries et à sa domination des matières premières critiques utilisées dans de nombreuses technologies propres.

L’UE s’empresse également d’adopter une loi visant à cesser de dépendre de la Chine pour des matériaux clés tels que le lithium, dans le cadre d’une approche plus large visant à accroître la production en Europe et à diversifier ses partenaires commerciaux.

Pékin a averti que l’enquête nuirait aux relations commerciales et a accusé l’UE de « protectionnisme pur et simple », faisant craindre une guerre commerciale.

L’enquête pourrait donner lieu à un accueil plus glacial en Chine, mais des sources connaissant le voyage affirment qu’elle pourrait utilement conduire à une discussion plus ciblée sur les « irritants commerciaux ».

Dombrovskis a cherché à apaiser Pékin, insistant sur le fait que l’Europe souhaite « maintenir le dialogue ouvert » avec la Chine.

L’UE attribue en partie son déficit commercial de 400 milliards d’euros aux restrictions chinoises imposées aux entreprises européennes et affirme que le marché européen est largement ouvert.

La Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine a déclaré mercredi dans un rapport que les autorités chinoises envoyaient des messages contradictoires aux entreprises étrangères. Pour beaucoup, le rebond rapide attendu après la réouverture des frontières chinoises en janvier ne s’est pas concrétisé.

« Bien que des annonces officielles visant à améliorer l’environnement des affaires aient été publiées, une série de lois axées sur la sécurité nationale ont également été publiées, ce qui a approfondi l’incertitude et accru les risques de non-conformité », indique le rapport.

Cela inclut une loi anti-espionnage qui interdit le transfert d’informations liées à la sécurité nationale et à des intérêts qu’elle ne précise pas. Cela pourrait entraîner des sanctions pour les entreprises étrangères exerçant des activités régulières.

Que signifie « réduire les risques » ?

Dombrovskis devrait également être invité lors de la visite à clarifier ce que signifie « réduire les risques » dans le contexte chinois.

Les responsables de l’UE affirment que le bloc cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la deuxième économie mondiale, en particulier pour les matériaux et les produits nécessaires à sa transition verte, mais souhaite conserver ses liens commerciaux.

D’un côté, Bruxelles souhaite maintenir ses liens avec Pékin pour aider à résoudre des problèmes qui, selon elle, ne peuvent être résolus qu’au niveau mondial, comme le changement climatique.

D’un autre côté, l’UE cherche à réduire sa dépendance à l’égard de la Chine, en tirant les leçons de sa dépendance excessive envers la Russie pour les combustibles fossiles.

Les experts affirment que cette dernière décision démontre que l’UE est prête à prendre des mesures conformément à ses affirmations souvent répétées selon lesquelles elle « réduira les risques » mais ne se « dissociera » pas de la Chine.

« C’est suffisamment agressif pour que cela ait été mûrement réfléchi », a déclaré à l’AFP Elvire Fabry, chercheuse à l’Institut Jacques Delors.

Sans présumer de l’issue de l’enquête, Fabry a déclaré qu’elle ne pensait pas que la commission aurait « pris une telle mesure sans déjà avoir une base solide », soulignant les subventions massives de la Chine dans de nombreux secteurs de son économie.

(Edité par Georgi Gotev)

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