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La Commission européenne souhaite que les États membres accélèrent la mise en place d’autorités chargées de lutter contre les contenus illégaux en ligne et renforcent la coordination des réponses aux incidents à travers une résolution adoptée mercredi (18 octobre).
Le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, a annoncé cette initiative au Parlement européen lors de la session plénière à Strasbourg, plaidant en faveur de la nécessité d’intensifier la lutte contre la diffusion de contenus illégaux en période de conflit.
Le commissaire faisait référence à la nouvelle flambée de violence entre Israël et le Hamas et aux images non vérifiées qui ont ensuite inondé les plateformes en ligne. L’exécutif européen souhaite notamment que les pays européens accélèrent la mise en place de l’autorité chargée de faire appliquer la loi sur les services numériques (DSA).
Le DSA est une loi européenne historique qui définit les responsabilités des acteurs en ligne, notamment la manière de traiter les contenus illégaux. Mais alors que Breton souhaite que les nouveaux organismes de surveillance numérique soient opérationnels le plus rapidement possible, certains pays de l’UE, notamment les plus petits, ont même du mal à respecter l’échéance actuelle de février 2024.
En outre, un protocole de coopération, similaire à l’Appel de Christchurch, constituera la prochaine étape « pour coordonner les réponses aux incidents et transmettre des preuves et des informations à la Commission ». Cela permettra de prendre les mesures nécessaires rapidement et de manière coordonnée », a expliqué Breton.
L’Appel de Christchurch est une communauté qui lutte pour éliminer les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne. Il comprend les gouvernements, les fournisseurs de services en ligne et les organisations de la société civile.
Élections et attentats terroristes
Breton a évoqué les élections nationales slovaques, qui ont eu lieu le 30 septembre, comme un premier test du DSA, exprimant son mécontentement quant à la manière dont certaines plateformes systémiques en ligne ont relevé le défi.
Pour le commissaire français, les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre ont fait monter les enjeux et ont montré que la désinformation sur les événements « comporte un risque évident de stigmatiser certaines communautés et de déstabiliser nos structures démocratiques, sans parler d’exposer nos enfants à des contenus violents ».
Breton a également cité les attentats d’Arras, en France, le 13 octobre et de Bruxelles le 16 octobre, les qualifiant de « sombre rappel que la menace est réelle et présente sur notre sol ».
Le commissaire a noté qu’il avait donné aux plateformes « du temps et des ressources pour adapter leurs systèmes » au DSA. Breton a récemment exhorté Elon Musk, le propriétaire de la plateforme de médias sociaux X, à lutter contre la désinformation, puis peu après Mark Zuckerberg de Meta à faire de même sur Facebook et Instagram. Il a également contacté TikTok et Alphabet, la société mère de Google et YouTube.
« Les choses ont changé en Europe »
Breton a souligné qu’en « pointant la responsabilité des plateformes », elles envoient un signal sur la façon dont « les choses ont changé en Europe ».
« Il y a une loi. Il faut le respecter », a-t-il déclaré.
Même si le DSA, conçu pour empêcher l’amplification de contenus illégaux, ne dicte pas ce qui est illégal ou légal, Breton a rappelé aux États membres qu’il est de leur responsabilité de les faire respecter.
Même si les autorités nationales jouent un rôle important dans le signalement des contenus illégaux, y compris les contenus terroristes, une meilleure coordination est nécessaire entre les États membres et la Commission, selon Breton.
« Nous ne pouvons pas attendre le 17 février 2024, date à laquelle le comité européen des services numériques sera créé, pour discuter et travailler ensemble », a-t-il déclaré, faisant référence au comité qui sera créé dans le cadre du DSA pour assister la Commission.
[Edited by Luca Bertuzzi/Nathalie Weatherald]