Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words Appuyez sur play pour écouter cet article Exprimé par l’intelligence artificielle. Notre newsletter quotidienne sur les enjeux de lobbying et de transparence en France. Par ALEXANDRE LECHENET Avec OCÉANE HERRERO et JASON WIELS Infos, tuyaux et mini-drames à partager ? Écrivez à Océane Herrero, Aurore Gorius, Alexandre Léchenet et Paul de Villepin | Voir dans votre navigateur — Le prix du nucléaire : son grand gagnant, ses possibles perdants. — Le détaillant Shein scruté par les autorités sous toutes les coutures. — La chasse, la gratification gratuite du Château de Chambord à ses mécènes. Bonjour à toutes et à tous, on commence par une petite recommandation culturelle. Si vous êtes abonné à Netflix, jetez-vous sur UNFfaire Bettencourt : scandale chez la femme la plus riche du monde. Alimentée par les enregistrements du majordome à l’origine de l’affaire, la série en trois épisodes nous montre des frictions en famille — comme dans Succession —, de l’argent planqué en Suisse, une dose d’antisémitisme et un avocat de très mauvaise foi. TOUT AUGMENTÉ. Votre serviteur s’est beaucoup gratté la tête hier matin à Bercy pour bien comprendre l’accord trouvé entre EDF et le gouvernement. L’objectif était de fixer un prix de vente pour l’électricité produite par les réacteurs nucléaires historiques — 62 % de la production française en 2022 —, en veillant à la compétitivité des entreprises, comme à la stabilité pour les ménages. EDF sort grand gagnant de l’accord trouvé. Les montants fixés devraient lui donner les moyens de financer ses investissements, aussi bien pour maintenir le parc existant que pour construire de nouveaux de production. Il ne reste plus qu’à ses commerciaux à vendre de nombreux contrats à long terme, principal levier choisi. Le gouvernement a également imaginé un dispositif de plafonnement des revenus d’EDF, via une taxe assez complexe, pour redistribuer a postériori les gains au-delà de certains seuils. Les menaces s’éloignent. Avec cet accord, EDF a les coudées franches, et l’intervention relative de l’Etat dans le dispositif lui permet de calmer les ardeurs de la Commission européenne, une fois le problème des barrages réglé, ce qui pourrait se faire dans la loi de production. Celle-ci est prévue (désormais) pour début 2024, et elle devrait permettre de figer quelques mesures sur la régulation des prix. Tous les consommateurs ne sont pas ravis. Le CLEE, qui regroupe des industriels grands consommateurs, a fustigé ici un « mécanisme d’une redoutable complexité » qui entraîne « l’impossibilité pour les entreprises d’anticiper leurs coûts et de planifier leurs investissements ». EDF travaille néanmoins à un produit spécifique pour ces industriels dits « électro-sensibles ». Du côté des électro-intensifs, sur J’espère surtout que les négociations commerciales avec EDF vont reprendre — l’entreprise avait les tactiquement arrêtées depuis plus d’un mois. Ils pourront également compter sur un retour du consortium Exeltium, qui a acquis de l’électricité pour l’ensemble de ses membres. «Le dispositif présenté ce matin doit encore être largement complété et détaillé par un volet contractuel spécifique aux industries grandes consommatrices d’électricité», fait valoir l’Uniden, qui les regroupe. TotalEnervés. Les fournisseurs alternatifs, qui rachètent une partie de l’électricité d’EDF au prix de gros pour la vente ensuite au détail, ne sont pas moins irrités. « Seule EDF semble avoir les clefs et seule EDF verra les bénéfices », analyse à chaud Idir Naima, présidente de l’Anode qui rassemble ces détaillants. «Maintenant que tout est décidé, peut-être qu’on nous consultera», ironise-t-elle encore. Une consultation publique avec les consommateurs devrait s’ouvrir dans les prochains jours, ont garanti les ministres hier matin. Sous-surveillance : la Commission de régulation de l’énergie devrait veiller au respect des engagements d’EDF, à condition de « réussir à rattacher des électrons nucléaires à des factures dans ce bol de nouilles », comme l’analyse un lobbyiste du secteur. Le gouvernement a promis de faire un point dans six mois environ : « L’atteinte des objectifs fixés par l’accord sur ce volet fait partie intégrante des conditions de maintien de l’accord au global », précise le cabinet de Roland Lescure. **Etes-vous intéressé par la nouvelle newsletter de POLITICO PRO sur la défense ? Nous vous donnerons un avant-goût le 21 novembre lors de l’événement de lancement. Rejoignez-nous pour un entretien croisé de haut niveau, un débat d’experts et un cocktail. C’est votre dernière chance de vous inscrire ! ** À LA MACHINE ! La France veut connaître le revers de Shein : la cellule française de l’OCDE a ouvert une procédure à la rencontre du géant de l’ultra fast fashion à la demande de plusieurs députés socialistes, a annoncé leur groupe dans un communiqué. Lavage (petites) mains. L’objectif sera « d’évaluer les activités de Shein », une entreprise chinoise au modèle décriée par de nombreuses enquêtes de presse pour sa production effrénée de vêtements à bas coûts, qui lui valent des accusations de plagiat et d’exploitation de la minorité. ouïghours. Les longues files d’attente devant le magasin éphémère ouvert par Shein à Paris en mai dernier ont horripilé Dominique Potier, à l’initiative de la saisine : « On est sans illusion sur la portée juridique de notre démarche : il n’y en a pas. Mais on va pouvoir dialoguer dans le cadre d’une médiation. Non obligatoire, celle-ci a été cependant acceptée sur le principe par Shein qui devrait donc envoyer des représentants à la rencontre des députés socialistes. Programme long. Les pratiques de l’entreprise sont également surveillées depuis Bercy, Bruno Le Maire ayant saisi la DGCCRF. Les résultats de l’enquête sont attendus prochainement. Le sujet reste « suivi très activement », se réjouit ainsi Yann Rivoallan, président de la Fédération française du prêt-à-porter, auprès de ma collègue Océane Herrero. **Recevez des informations sur la COP 28, ainsi que des récapitulatifs quotidiens et des aperçus de l’ordre du jour avec Global Playbook. Suzanne Lynch de POLITICO vous emmène en coulisses de l’événement mondial du climat avec notre infolettre, afin que vous puissiez obtenir les détails dont vous avez besoin pour garder une longueur d’avance. Inscrivez-vous dès aujourd’hui.** CHASSE CONTRE DON. Chambord, son élégant château, ses opulents jardins et ses célèbres chasses ou plutôt, pardon, « ses remerciements cynégétiques ». Derrière ce terme jarguonneux employé par l’établissement public, il s’agit en fait de permettre à ses mécènes de chasser dans le prestigieux domaine. De 2011 à 2021, 84 % des 348 conventions de mécénat auraient fait l’objet de tels « remerciements », rapporte la Cour des comptes, auteur d’un audit sur la période. Dans le viseur. La pratique fait tiquer Rue Cambon, car cette contrepartie n’est pas valorisée dans les comptes du Domaine national de Chambord. Autrement dit, une fois ami du château, à toutes les chances d’y chasser gratis. Voilà qui « appelle la nécessité pour le conseil d’administration de délibérer sur ce point », encouragent-ils. Un joli tableau. Comme le prévoient la législation fiscale, les entreprises mécènes bénéficient déjà d’une réduction d’impôt à hauteur de 60% de leurs dons et de contreparties, matérielles ou immatérielles, à hauteur de 25%. Sous la direction de Jean d’Haussonville (2010-2022), remplacé en début d’année par Pierre Dubreuil, le mécénat représentait 22,3 millions d’euros des ressources du lieu, soit 1,9 millions d’euros par an. . FICHIERS DÉTOURS. La CNIL a précisé un rappel à l’ordre — la plus lourde sanction pouvant être infligée à une administration — aux ministères de la Fonction publique et de l’Economie et des Finances à la suite de la diffusion d’un message de Stanislas Guerini, en plein débat sur la réforme des retraites pour en vanter les mesures. L’autorité estime que le fichier des destinataires utilisé « ne peut pas servir à une communication de nature politique ». 1600 plaintes avaient été envoyées à la CNIL. « Purement informatif. » 2,3 millions d’agents publics ont reçu le message vidéo du ministre des fonctionnaires dans leur boîte mail. « L’envoi n’avait pas vocation à promouvoir le projet de réforme, mais bien à informer, en tant qu’employeur, les agents publics sur les axes spécifiques les concernant et l’impact très concret pouvant en résulter pour eux », se sont défendus les ministères, réunis par la CNIL. Ce n’est pas l’analyse du gardien des données, qui conclut que « le courriel signé par le ministre, le format de la vidéo et la teneur générale du message, ne correspond pas à une communication entre des agents publics et leur administration ». — La…
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