Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Pendant ce temps, la peur et un étrange sentiment de malaise ont envahi la Cisjordanie. Le moral est bas. L’agitation qui fait la renommée de Ramallah s’est calmée. Des versets du Coran habituellement réservés au deuil retentissent même dans les magasins, remplaçant la musique souvent entraînante.
En me promenant dans mon quartier, je peux voir mes voisins rassemblés devant les téléviseurs qui regardent 24 heures sur 24 le flux d’horreur fourni par les chaînes d’information arabes. À Ramallah, les écoles se sont tournées vers l’apprentissage en ligne alors que les enseignants rencontraient des difficultés à venir dans la ville en provenance d’autres villages et villes. Pendant deux jours, une grève commerciale réclamée par diverses factions palestiniennes en soutien à Gaza a fermé les portes de tout, des supermarchés aux cafés.
Parmi les habitants de Cisjordanie, le choc face à l’ampleur de la violence persistait depuis plusieurs jours. Beaucoup sont encore en train de traiter la nouvelle et se demandent à quoi tout cela va conduire – quel sera le sort de Gaza et, en fin de compte, le leur aussi. En s’adressant aux gens, des émotions mitigées étaient apparentes : le chagrin face à ceux qui ont été tués des deux côtés de la barrière mêlé à la peur face à l’ampleur des destructions qui se produiront dans les prochains jours, voire dans les semaines ou les mois. « L’important est de mettre fin à la guerre et de mettre fin aux morts civiles. Pour y parvenir, en fin de compte, l’occupation et le siège doivent également prendre fin », a déclaré un ami, faisant écho à un sentiment partagé par beaucoup d’autres.
La violence s’infiltre déjà également en Cisjordanie. Dans certaines zones, comme Hébron et Naplouse, les colons israéliens, armés et se sentant responsabilisés par les événements de Gaza, se sont déchaînés, tuant au moins cinq Palestiniens (dont un a été poignardé à mort) ou incendiant des maisons, des voitures et d’autres biens. Au moins 30 Palestiniens en Cisjordanie ont été tués depuis samedi, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Ce nombre devrait augmenter.