Customize this title in frenchÉtude : les nouvelles règles de l’UE en matière de dette nécessitent des ajustements budgétaires massifs pour la France

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Une étude du groupe de réflexion économique européen Bruegel reproduisant la méthodologie de la proposition de la Commission européenne visant à réformer les règles de la dette et du déficit du bloc a révélé que ces règles imposeraient de sévères restrictions sur les budgets publics de certains pays, dont la France.

La Commission européenne a proposé une réforme des règles budgétaires de l’UE en avril de cette année, car les règles actuelles se sont révélées inaptes à garantir la viabilité de la dette et entravent la capacité des États membres de l’UE à réagir aux crises économiques.

« Cela forcera la France à un ajustement totalement irréaliste », a déclaré le directeur de Bruegel, Jeromin Zettelmeyer, l’un des auteurs de l’étude, à la commission économique du Parlement européen mercredi 20 septembre, lors de la présentation de son étude.

Selon les nouvelles règles, les pays devraient soumettre des plans nationaux démontrant comment ils souhaitent réduire leur niveau d’endettement si celui-ci dépasse les dispositions du traité européen de 60 % du PIB à moyen et long terme.

Étant donné que la baisse du niveau d’endettement par rapport au PIB ne doit pas nécessairement se produire immédiatement, les pays disposent d’une certaine flexibilité quant à la manière dont ils souhaitent y parvenir, et la Commission peut leur donner une marge de manœuvre en prolongeant l’horizon temporel du plan budgétaire de quatre à sept ans si le pays peut montrer qu’il poursuit des réformes structurelles et des investissements propices à la croissance.

L’évaluation de ces plans par la Commission serait basée sur ce que l’on appelle une analyse de viabilité de la dette (DSA) que la Commission effectue pour chaque pays de l’UE en fonction de sa situation économique spécifique, comme sa croissance potentielle, le cycle économique, les projections d’inflation et les coûts de vieillissement.

Cependant, sous la pression du gouvernement allemand et d’autres gouvernements de l’UE qui craignent qu’un système basé sur les DSA ne donne trop de marge de manœuvre aux États membres, la Commission a également introduit quelques « garde-fous » numériques dans sa proposition.

Concrètement, le déficit public ne peut pas dépasser 3 % du PIB, l’ajustement budgétaire ne peut être reporté aux dernières années des plans budgétaires nationaux, les pays ayant des déficits « excessifs » devraient réduire leur solde primaire structurel d’au moins 0,5 % du PIB par an. année, et les pays ayant des niveaux d’endettement relativement élevés devraient avoir des niveaux d’endettement plus faibles après la période d’ajustement qu’avant.

30 milliards d’euros par an

Mais qu’est-ce que cela signifierait pour les budgets publics des pays de l’UE ? L’étude de Bruegel apporte un certain éclairage à ce sujet, en montrant quelles garanties entreraient en vigueur et à quelles conditions.

L’étude montre que dans le cadre d’une période d’ajustement de quatre ans, la France devrait ajuster son solde primaire structurel à 1,1 % du PIB chaque année de 2025 à 2028.

Pour la France, cela signifierait une réduction des dépenses ou une augmentation des impôts d’environ 30 milliards d’euros par an.

Cela arrive à un moment où les États membres de l’UE sont censés augmenter leurs investissements dans la transition verte tout en étant confrontés à un ralentissement économique.

Dans l’hypothèse d’une période d’ajustement de sept ans, la France devrait ajuster son solde primaire structurel de 0,4 % du PIB par an de 2025 à 2031, ce qui signifierait environ 12 milliards d’euros de réductions de dépenses ou d’augmentations d’impôts.

Supprimer ou modifier les mesures de sauvegarde

La raison des réductions auxquelles la France serait confrontée en vertu des règles n’est pas que ses niveaux d’endettement semblent insoutenables au regard de l’évaluation de la soutenabilité de la dette.

Au lieu de cela, le gouvernement français devrait réduire ses dépenses uniquement en raison de la garantie de réduction de la dette incluse dans la proposition sous la pression du gouvernement allemand.

Zettelmeyer, qui a qualifié l’ajustement budgétaire pour la France de « totalement irréaliste », a donc appelé à la suppression ou à une modification significative des mesures de sauvegarde dans la réforme proposée. En outre, le document Bruegel appelle à des exceptions permettant une augmentation temporaire des investissements publics.

Outre la France, l’étude Bruegel révèle également que la Bulgarie, la Belgique, la Slovaquie, la Slovénie et l’Italie devraient réduire considérablement leurs dépenses ou augmenter leurs recettes fiscales pour se conformer aux règles budgétaires proposées.

Toutefois, l’étude révèle également que la réforme proposée nécessite pour la plupart des pays des ajustements budgétaires moins radicaux que les règles budgétaires actuelles.

Les règles budgétaires sont actuellement débattues par les ministres des Finances nationaux au Conseil de l’UE, dans le but de trouver un accord avant la fin de l’année, car elles devraient être appliquées dès 2024.

En savoir plus avec EURACTIV



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