Customize this title in frenchEXPLICATION : Que fait la France pour « reprendre le contrôle des prix de l’électricité » ?

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsLe mois dernier, le président français Emmanuel Macron a fait une promesse. « D’ici la fin de l’année, nous retrouverons la maîtrise du prix de l’électricité, au niveau français et européen », a-t-il déclaré le 25 septembre. Euractiv France étudie comment cela pourrait être réalisé. Lisez l’histoire originale en français ici. Comme d’autres pays européens, la France a vu les prix de l’électricité augmenter l’année dernière après que l’UE a décidé de sanctionner Moscou pour sa guerre contre l’Ukraine et d’éliminer progressivement les importations de gaz en provenance de Russie. À la mi-mars, la Commission européenne a proposé de remanier le marché de l’électricité du bloc pour maîtriser la volatilité des prix. Mais alors que le Parlement européen a déjà adopté sa position, les pays de l’UE se disputent toujours les aides d’État aux producteurs d’électricité, craignant que le soutien français au nucléaire ne confère à Paris un avantage concurrentiel injuste. Alors, comment la France peut-elle atteindre son objectif tout en respectant les règles de l’UE ? Euractiv fait le point quelques jours avant le Conseil Energie décisif du 17 octobre. Deux fronts – à Bruxelles et à Paris Avec la réforme en cours, la France se bat sur deux fronts. D’abord à Bruxelles. Afin de garantir des factures abordables aux consommateurs, la France encourage les contrats à long terme sur les prix de l’énergie pour les centrales nucléaires existantes dans le cadre de la réforme du marché de l’électricité de l’UE, une décision à laquelle s’opposent des pays de l’UE comme l’Allemagne, qui craignent que cela donne à la France un avantage concurrentiel injuste. Les exclure serait un signal d’alarme pour Paris, qui a lancé un programme massif de prolongation de ses réacteurs nucléaires. Deuxièmement, en France. Le gouvernement est en désaccord avec Luc Rémont, le nouveau PDG d’EDF, qui possède et exploite les centrales nucléaires du pays, sur la forme que prendra le soutien de l’État. Tout en réformant son système de subventions publiques, la France doit également trouver un moyen de rester dans le cadre des règles de concurrence de l’UE, qui visent à garantir des conditions de concurrence équitables sur le marché européen pour les entreprises des 27 États membres. Où en sont les négociations à Bruxelles ? En tant que membre du marché de l’électricité de l’UE, la France travaille dur pour garantir que ses centrales nucléaires existantes puissent être couvertes par des contrats sur différence (CfD). Les CFD fixent une fourchette de prix pour la vente de l’électricité sur le marché de gros du bloc. Si le prix de vente est inférieur à la limite inférieure du corridor, l’État paie la différence au producteur. S’il dépasse le plafond, le producteur rembourse la différence à l’État. Avant les négociations entre les ambassadeurs de l’UE prévues mercredi (4 octobre) et avant les négociations formelles au Conseil de l’énergie, la France et sept autres États de l’UE ont insisté sur l’option d’un CfD pour les centrales nucléaires existantes, dans une proposition de compromis envoyée au présidence espagnole de l’UE, mardi matin (3 octobre). Cependant, d’autres États membres, comme l’Allemagne, ont mis en garde contre une éventuelle atteinte à la libre concurrence, dans la mesure où la proposition française ferait d’EDF le seul producteur d’électricité de l’UE à bénéficier de contrats préférentiels pour les centrales électriques existantes. Pourquoi la France insiste-t-elle ? Selon la France, les CfD sur les centrales nucléaires existantes permettraient de maintenir la concurrence sur le marché français de l’électricité, comme c’est le cas du dispositif dit ARENH, qui encadre la vente de l’électricité du parc nucléaire historique d’EDF et qui arrive à expiration. le 31 décembre 2025. L’ARENH permet actuellement aux concurrents de la branche d’approvisionnement d’EDF, dits fournisseurs alternatifs, d’accéder à une partie de la production nucléaire du groupe français à des prix préférentiels. Cela signifie qu’ils peuvent le vendre sur le marché de l’UE et s’y établir. Selon l’Autorité de la concurrence, le maintien de ce système au-delà du 31 décembre 2025 obligerait EDF à diviser ses activités de fourniture et de production « au moins sur le plan comptable et financier », l’ARENH n’ayant pas tenu toutes ses promesses, notamment en matière de libéralisation parallèle des le marché de la production d’électricité. Cependant, l’idée de démanteler EDF est pour l’instant hors de question, suite aux réactions négatives déclenchées par l’annonce du projet dit « Hercules », qui a même conduit les députés de l’opposition à soutenir une loi interdisant son utilisation en 2022. En 2020, la direction générale de l’énergie et du climat du ministère français de la Transition énergétique a proposé l’alternative suivante : introduire des CfD pour la production nucléaire, une démarche reprise par la Commission européenne dans sa proposition de mars de réforme du marché européen de l’électricité. Cette proposition a été soutenue par l’autorité française de la concurrence, qui a déclaré qu’elle garantirait l’égalité d’accès des fournisseurs à la production d’EDF. Elle souligne toutefois que « l’efficacité du nouveau système dépendra de conditions précises (niveaux de prix, références de coûts, contrôle par le régulateur, etc.), qui sont encore trop imprécises ou indéterminées à ce stade ». Cela rend les négociations en cours à Bruxelles et avec EDF d’autant plus importantes. Et EDF dans tout ça ? Rémont d’EDF ne veut pas de CfD pour les centrales nucléaires existantes, ni d’une réglementation significative sur le prix de l’électricité d’origine nucléaire. Macron, pour sa part, doit maintenir le marché français dans le cadre des règles de concurrence de l’UE tout en tenant sa promesse politique de « reprendre le contrôle du prix de l’électricité ». Pour ce faire, les responsables français ne cessent de répéter qu’il faut rapprocher les prix payés par les consommateurs des coûts de production du nucléaire. Ainsi, quoi qu’il arrive à Bruxelles, le gouvernement devrait veiller à ce que le prix d’au moins une partie de la production nucléaire soit encadré autour de 60-70 €/MWh, selon une source proche du dossier. De son côté, le PDG d’EDF réclame un niveau de régulation plus élevé, à 120 €/MWh. « Un consensus a désormais été atteint [with EDF] sur l’introduction d’une base de prix réglementée », a déclaré à Euractiv France le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Par ailleurs, le gouvernement français n’est pas opposé à ce qu’EDF prenne une part dans le secteur nucléaire déréglementé, une source affirmant que cela « maintiendrait une incitation » [for EDF] pour surperformer dans sa production nucléaire ». Il est peu probable que Macron abandonne le sujet Chargé par Macron de trouver une solution au problème, le gouvernement reste vague sur le contenu des mesures à venir. Les conclusions d’EDF sur le degré de régulation devraient être présentées devant le Conseil Energie de l’UE le 17 octobre. La France et sa compagnie publique d’électricité doivent parler « d’une seule voix à Bruxelles. C’est un impératif industriel », a déclaré à Euractiv le cabinet du ministre français de l’Industrie, Roland Lescure. Par ailleurs, « il semble impensable qu’Emmanuel Macron abandonne le dossier maintenant qu’il s’est engagé à baisser les prix de l’électricité », estime Phuc-Vinh Nguyen du groupe de réflexion européen Institut Jacques Delors. Cependant, les positions divergentes de Rémont ont créé une « situation compliquée » qui complique la tâche du gouvernement français, a reconnu une source proche du dossier. La France menace de se lancer seule dans la réforme du marché de l’électricité La France pourrait proposer des solutions nationales plutôt qu’européennes pour réduire les prix de l’électricité si les discussions sur la réforme du marché européen n’avancent pas assez vite, a déclaré la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, mardi 29 août. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec EURACTIV !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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