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Les systèmes de télémanipulation d’ITER aideront les opérateurs à transporter, entretenir et remplacer les composants lourds de l’appareil exposés aux radiations. Ces tâches seront réalisées avec des applications man-in-the-loop et des modèles de réalité virtuelle car les techniciens ne pourront pas pénétrer à l’intérieur du cœur du réacteur. L’Europe est responsable de quatre des six systèmes de télégestion sur lesquels ITER s’appuiera pour fonctionner. L’un d’eux concerne le transport de prises portuaires, que l’on peut qualifier de « boîtes » de la taille d’un petit bus, abritant les équipements sensibles et nécessaires.
Au total, 14 prises de ports au niveau équatorial du tokamak, et 14 au niveau supérieur, accueilleront les diagnostics, certains équipements des systèmes de chauffage cyclotron ionique et électronique, ainsi que ceux des modules de couverture de test. Pendant la maintenance, les bouchons de port devront être transférés dans et hors de la machine, à différents niveaux ou bâtiments à l’intérieur de conteneurs à double porte appelés fûts. On estime qu’il faudra produire 15 de ces fûts mesurant jusqu’à 8,5 mx 3,7 mx 2,6 m et pesant jusqu’à 100 tonnes à pleine charge.
Suite à la signature d’un contrat entre F4E et Ansaldo Nucleare, la fabrication de la première phase d’emballages devrait démarrer prochainement. La stratégie européenne est de développer dans un premier temps une version plus simple de l’équipement, en adéquation avec les besoins d’assemblage d’ITER. Début janvier, le programme de télémanipulation F4E a organisé à Barcelone la réunion de lancement de son premier contrat de fabrication pour lancer la production de trois machines : i) le véhicule pour transporter les bouchons portuaires à travers les bâtiments ITER, ii) une machine pour le installation d’un bouchon de port équatorial, iii) une machine pour l’installation d’un bouchon de port supérieur. La date de livraison de ces systèmes est prévue pour 2026.
S’appuyant sur les enseignements tirés, sur une expertise accrue en matière de fabrication et sur les enseignements tirés de l’exploitation, la version la plus sophistiquée de ces équipements sera ensuite développée pour être adaptée aux opérations nucléaires. Travaillant en équipe, F4E et ITER Organization ont examiné ensemble la documentation technique et discuté des activités prévues avec le contractant.
Darren Locke, chef de projet chez F4E pour le système de manutention à distance des fûts et des bouchons, explique : « Le lancement de ce contrat est l’aboutissement de cinq années de développement de conception pour soutenir l’assemblage d’ITER. Ce contrat représente une étape majeure pour le programme de télémaintenance de F4E puisqu’il livrera le premier dispositif opérationnel dans ce domaine. Grâce à ces machines, nous acquerrons beaucoup d’expérience pour les fûts toutes fonctionnalités qui seront livrés plus tard dans le programme. Cette approche n’a été possible que grâce à l’étroite collaboration entre F4E, ITER Organization et Ansaldo Nucleare, qui a préalablement développé la conception finale.