Customize this title in frenchFace à une destitution pour corruption, le président équatorien dissout le Congrès

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Le président équatorien Guillermo Lasso, qui résiste à une procédure de destitution au Congrès pour corruption présumée, a publié mercredi un décret dissolvant la législature.

Le décret publié brusquement par le bureau du président conservateur impopulaire déclare que Lasso dissout l’Assemblée nationale dirigée par l’opposition « en raison d’une grave crise politique et d’une agitation nationale ».

En dissolvant le congrès, Lasso a également appelé le Conseil national électoral (CNE) à convoquer de nouvelles élections.

C’est la première fois qu’un président équatorien dissout la législature.

Selon la loi, dans les sept jours suivant la publication de ce décret, le CNE doit convoquer de nouvelles élections présidentielles et législatives pour terminer le mandat en cours.

Jusqu’à ce qu’une nouvelle Assemblée nationale soit assermentée, Lasso est en mesure de gouverner par décret, avec contrôle par la Cour constitutionnelle.

Le procès en destitution de Lasso s’est ouvert mardi au Congrès, au milieu d’un pic de violence lié au trafic de drogue dans le pays sud-américain et d’une colère généralisée face à la hausse du coût de la vie. Lasso est très impopulaire.

L’opposition majoritaire de gauche a accusé Lasso d’être au courant d’allégations de corruption dans des entreprises publiques, dans lesquelles son beau-frère Danilo Carrera et un homme d’affaires accusé de trafic de drogue ont été impliqués.

S’exprimant mercredi à la télévision d’Etat, Lasso a défendu sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale.

« C’est une décision démocratique non seulement parce qu’elle est constitutionnelle mais parce qu’elle redonne au peuple équatorien la possibilité de décider », a déclaré Lasso, faisant référence aux nouvelles élections.

Le congrès équatorien a tenté de destituer Lasso en juin, à une époque de violentes manifestations contre la hausse du coût de la vie, mais il a manqué 12 voix.

Un drame politique similaire s’est joué à la fin de l’année dernière au Pérou voisin.

Ensuite, le président Pedro Castillo, également accusé de corruption, a tenté de dissoudre le Congrès en décembre afin de pouvoir gouverner par décret. Il a été arrêté le même jour et est actuellement en prison dans l’attente de son procès pour rébellion.

(AFP)

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