Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Des chiffres récents publiés par l’UNICEF indiquent une augmentation préoccupante de 15 pour cent du nombre de filles et de femmes soumises à des mutilations génitales féminines (MGF) au cours des huit dernières années.
Les données révèlent que plus de 230 millions de personnes actuellement en vie ont subi des MGF, contre 200 millions en 2016.
La directrice générale de l’UNICEF, Catherine Russell, souligne la nécessité urgente de redoubler d’efforts pour lutter contre cette pratique néfaste. L’UNICEF prévient que les progrès vers l’élimination des MGF d’ici la date cible de l’ONU de 2030 doivent être 27 fois plus rapides que le rythme actuel.
Les MGF, qui impliquent l’ablation partielle ou totale des organes génitaux externes féminins, constituent une grave violation des droits humains. Bien que la prévalence mondiale n’augmente pas, cette augmentation est attribuée à un nombre plus élevé de naissances dans les pays pratiquant les MGF.
Environ 60 pour cent des cas de MGF (144 millions) surviennent en Afrique, suivi de 80 millions en Asie et de 6 millions au Moyen-Orient.
Les pays présentant les taux de prévalence les plus élevés sont la Somalie, la Guinée, Djibouti, l’Égypte, le Soudan et le Mali, où d’autres défis tels que les conflits, les chocs climatiques et l’insécurité alimentaire compliquent les efforts d’intervention.
Alors que certains pays africains ont constaté un déclin des MGF au fil des années, les progrès sont au point mort ou inversés dans certaines régions. En Gambie, un récent projet de loi visant à abroger l’interdiction des MGF a déclenché un débat controversé sur les droits, la religion et la culture.
La Sierra Leone autorise toujours cette pratique malgré la pression croissante en faveur de la criminalisation, avec trois filles décédées lors de cérémonies d’excisions plus tôt cette année. Le Kenya, qui a criminalisé les MGF en 2011, a enregistré des progrès, mais des inquiétudes persistent, en particulier dans les régions qui subissent le plus gros de la crise climatique.
Les militants notent également une évolution inquiétante vers la médicalisation des MGF, les rendant plus difficiles à détecter à mesure que les praticiens de la santé remplacent les excisions traditionnelles. Cette pratique est de plus en plus pratiquée dans les hôpitaux ou à domicile, ce qui présente des défis en matière de détection et de prévention.
L’UNICEF souligne la nécessité de répondre à la tendance des familles à choisir de réduire l’âge de leur enfant plus tôt, parfois dès l’âge de deux ans, afin de réduire les préjudices physiques et les traumatismes psychologiques. Les organisations de base luttant contre les MGF ont besoin de financements accrus pour lutter contre cette pratique profondément néfaste.
(Avec la contribution des agences)