Customize this title in frenchGaza/Israël : déclaration du haut représentant/vice-président Josep Borrell lors du débat au Parlement européen sur l’évolution du conflit

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Discours prononcé par le commissaire chargé de la gestion des crises, Janez Lenarčič au nom du haut représentant/vice-président Josep Borrell

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Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les députés [European] Parlement,

Depuis plus de quatre mois, j’attire l’attention sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza, où environ 30 000 personnes ont été tuées et plus d’un million sont déplacées à Rafah. Un récent rapport sur la santé de Johns Hopkins et de l’Université de Londres prédit que plus de 60 000 civils mourront, à moins qu’il n’y ait un cessez-le-feu et une augmentation massive de l’aide très prochainement. Après presque cinq mois de guerre et de destruction, notre objectif doit être de parvenir à un accord pour mettre fin immédiatement aux combats afin d’atténuer la catastrophe humanitaire, sauver des vies et libérer les 130 otages restants toujours détenus par le Hamas à Gaza. 26 de nos États membres partagent cet appel.

À l’unisson avec la majeure partie de la communauté internationale, nous avons exhorté Israël à ne pas avancer sur Rafah. Cela aurait des conséquences humanitaires d’une ampleur incroyable : plus d’un million de Palestiniens ont été déplacés là-bas et n’ont nulle part où aller.

Dans ces circonstances, le travail des Nations Unies, y compris de l’UNRWA, demeure crucial.

Secrétaire général de l’ONU [António] Guterres et le commissaire général [of UNRWA, Philippe] Lazzarini prend très au sérieux les allégations contre le personnel de l’UNRWA et a pris des mesures décisives immédiates. Nous devons reconnaître l’environnement à haut risque dans lequel l’UNRWA opère et ne peut pas recourir à des sanctions collectives ni contribuer à un nouvel effondrement humanitaire à Gaza, considérant le rôle littéralement vital de l’UNRWA pour la population de Gaza.

Mais l’UNRWA est également essentiel à la stabilité de la région – en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Cisjordanie. Conformément aux valeurs de l’UE et tandis que nous travaillons de manière constructive avec l’UNRWA sur le renforcement de leurs contrôles internes, un audit réalisé par des experts nommés par l’UE et un système de sélection pour leur personnel.

Il demeure crucial de fournir à l’UNRWA un financement adéquat – un déficit de financement aurait des conséquences catastrophiques. Soyons clairs : rien ne peut remplacer l’UNRWA, aujourd’hui et demain. La responsabilité individuelle doit être garantie, mais la punition collective ne peut pas être la solution.

La situation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est est également préoccupante. Les démolitions, la construction de colonies, les restrictions de mouvement et d’accès, ainsi que la violence des colons, ont tous augmenté depuis le 7 octobre.

Sur l’adoption de sanctions contre les colons israéliens violents, nous avons un accord à 26, mais comme vous le savez, nous avons besoin de l’unanimité pour adopter des mesures restrictives de l’UE, similaires à celles imposées par les États-Unis il y a quelques mois. Certains États membres ont introduit des interdictions d’entrée au niveau national. Nous continuerons à œuvrer en faveur d’une approche coordonnée sur cette question.

Alors que le Ramadan approche dans deux semaines, il existe un risque aigu que la situation devienne encore plus incontrôlable, en Cisjordanie et dans la région, si nous n’agissons pas de manière décisive. Depuis des mois, nous exhortons le Hamas à libérer les otages et à Israël de protéger les civils, d’accroître l’accès humanitaire, de lutter sérieusement contre la violence des colons, de libérer les revenus essentiels retenus par l’Autorité palestinienne et de s’abstenir de toute action susceptible d’aggraver une situation déjà explosive.

Nous avons également exhorté le Hezbollah et Israël à contenir la dangereuse spirale de violence à la frontière libano-israélienne. Il n’y a pas eu de progrès substantiel.

Parallèlement, l’escalade actuelle constitue une aubaine politique pour les extrémistes de la région, qui prospèrent grâce à la polarisation et à la misère. Toutes les milices soutenues par l’Iran sont actives, du Yémen au Liban. Je m’inquiète d’éventuelles erreurs de calcul qui pourraient déclencher un conflit plus large. Toutes les voies diplomatiques doivent être utilisées pour empêcher une nouvelle escalade, que ce soit au Liban, en Syrie, en Irak ou en mer Rouge, où la liberté de navigation est menacée par les attaques des Houthis contre des navires commerciaux.

L’Union européenne joue son rôle en déployant une opération navale, appelée [EUNAVFOR] ASPIDESpour escorter et défendre navires commerciaux. Il s’agit de la septième opération de l’UE menée par la haute représentante/vice-présidente [Josep Borrell] a lancé au cours de son mandat, et c’est une nouvelle illustration de l’importance pour l’Union européenne de développer ses capacités militaires.

Mais nous devons aller au-delà du traitement [the] symptômes, au traitement de la cause. Les Israéliens, les Palestiniens et tous les peuples de la région méritent de vivre dans la sécurité, la dignité et un voisinage stable. Mais nous savons tous qu’il n’existe qu’un seul moyen viable et durable d’atteindre tous ces objectifs : un État palestinien sûr et sécurisé, à côté d’un État israélien sûr et sécurisé.

Merci.

Lien vers la vidéo (à partir de 1:23) : https://audiovisuel.ec.europa.eu/en/video/I-253410

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