Customize this title in frenchGestion des risques élevés : protection contre la violence domestique

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Kiel (dpa/lno) – Afin de mieux protéger les femmes contre la violence domestique, le Schleswig-Holstein a introduit une gestion des risques élevés. « Le nombre de cas de violence domestique augmente depuis des années », a déclaré la ministre des Affaires sociales Aminata Touré (Verts) à l’agence de presse allemande. Presque chaque jour, un partenaire ou un ex-partenaire tente de tuer une femme – le crime réussit tous les trois jours dans tout le pays.

Depuis janvier 2024, un décret a été publié pour que les policiers du Land le plus septentrional aient des exigences plus contraignantes pour intervenir en cas de violence domestique. « Chaque jour et chaque minute compte lorsqu’une femme est menacée », a souligné la ministre de l’Intérieur Sabine Sütterlin-Waack (CDU).

Lorsqu’il s’agit de gestion des risques élevés, il est important que les processus soient bien interconnectés et que les personnes impliquées agissent rapidement. Le nouveau décret de police permet que toutes les informations pertinentes soient résumées, systématiquement évaluées et échangées entre les institutions, a poursuivi le ministre. Il existe également un point de contact central au sein du Bureau national de la police criminelle.

Le décret est complété par un guide élaboré par le ministère des Affaires sociales, qui sert à assurer une compréhension uniforme de la terminologie. Il devrait également fournir des recommandations sur une approche uniforme pour les cas à haut risque.

Chaque institution impliquée continue de travailler dans le cadre de sa responsabilité, a expliqué Touré. Le fait que toutes ces différentes institutions aient coopéré montre qu’elles luttent toutes ensemble contre la violence à l’égard des femmes.

L’objectif de la gestion des risques élevés est de mieux identifier et prévenir les cas de violence domestique dans lesquels il existe un risque réel de meurtre ou de violences graves. Il existe également des conférences de cas auxquelles participent la police, les refuges pour femmes et les centres de conseil pour femmes afin d’élaborer des mesures de protection pour les personnes touchées par la violence et leurs enfants. L’Office de protection de la jeunesse ou d’autres institutions peuvent également être sollicités. Toutefois, avant les conférences de cas, une analyse des risques est d’abord effectuée.

Selon le ministère des Affaires sociales, il y a eu 5 376 cas de violence conjugale en 2022 dans le Land le plus septentrional. Environ 80 pour cent des personnes touchées étaient des femmes. Un féminicide s’est produit dans six cas.

© dpa-infocom, dpa:240219-99-44039/4

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