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Les populations d’oiseaux ont massivement souffert de la grippe aviaire ces dernières années, mais la transmission à l’homme a jusqu’à présent été extrêmement rare
Ces derniers mois, la grippe aviaire est revenue au premier plan de l’actualité. Le H5N1, un virus appartenant au sous-groupe de la grippe A, a causé la mort de millions d’oiseaux et aussi, à une bien moindre échelle, la contagion chez les mammifères, dont certains humains. Certaines régions du monde, comme l’Amérique du Nord et l’Asie du Sud-Est, ont été les plus touchées, tandis qu’en Europe, le risque est actuellement faible.
« C’est une situation assez grave pour la population d’oiseaux », déclare l’épidémiologiste de l’Organisation mondiale de la santé Richard Peabody. « Cependant, le risque pour la population humaine est faible. C’est un message important que nous voulons faire passer. Le risque de transmission des oiseaux aux humains est assez faible pour la population générale et nous n’avons aucune preuve que le virus de la grippe aviaire ait la capacité à se propager d’une personne à l’autre. »
Mesures préventives pour les travailleurs avicoles
Les infections humaines impliquent généralement des personnes qui ont été en contact étroit avec des oiseaux infectés, généralement des volailles. Certaines mesures préventives restent donc indispensables.
« Nous sommes un peu plus préoccupés par les travailleurs de la volaille », déclare Peabody. « Ils sont plus à risque d’être exposés au virus. Nous avons donc des recommandations à la fois pour eux et pour le grand public. Et pour le grand public, il s’agit simplement d’être raisonnable et de ne pas toucher les oiseaux morts ou mourants. Mais plus Il est important de noter que pour les personnes travaillant dans l’industrie de la volaille, il existe des recommandations sur ce que les travailleurs doivent faire en termes de protection, de port d’équipement de protection et de surveillance de leur santé. »
La vaccination contre la grippe saisonnière pourrait avoir un impact positif : elle réduirait le risque, pour les personnes en contact étroit avec les volailles, de ce que l’on appelle la recombinaison virale, où le virus de la grippe saisonnière se combine avec le virus de la grippe aviaire.
La France a esquissé une campagne de prévention pour vacciner les volailles. Deux vaccins testés se sont déjà avérés très efficaces pour les canards élevés pour faire du foie gras. Cela devrait commencer en octobre. Les agriculteurs plaident pour que les vaccinations commencent cet été, mais le ministère a déclaré qu’il fallait du temps pour garantir la sécurité des tests, de la production et du stockage des vaccins.
L’inquiétude des aviculteurs vient sans doute de l’histoire récente : lors de la précédente épizootie de 2022-2023 en France, six millions de volailles ont été abattues. En 2021-2022, le chiffre était de 22 millions.
En mai 2023, le virus a été signalé dans les départements du Gers, des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, dans le sud-ouest de la France.
Au total, 85 élevages ont été infectés. Maintenant, dit Marc Fenot, le ministre français de l’Agriculture, le pic d’incidence est passé. Le risque de propagation du virus sur le territoire français a été réduit de « modéré » à « élevé ».
Ce que vous devez savoir sur la grippe aviaire
La grippe aviaire est une maladie infectieuse aiguë des oiseaux domestiques et sauvages qui a été découverte il y a plus de 140 ans.
La maladie se caractérise par des dommages aux organes digestifs et respiratoires chez les oiseaux et a un taux de mortalité élevé.
La grippe aviaire peut être transmise de l’animal à l’homme de deux manières principales : directement à partir d’oiseaux ou d’un environnement contaminé, ou via un hôte intermédiaire, tel qu’un porc.
Les personnes qui sont en contact étroit avec des oiseaux et des animaux infectés, comme les ouvriers agricoles, sont particulièrement sensibles au virus.
Des tests de laboratoire sont nécessaires pour diagnostiquer l’infection humaine par la grippe aviaire.
Symptômes de la grippe aviaire chez l’homme
L’infection humaine par le virus de la grippe aviaire peut provoquer des maladies allant d’une infection bénigne des voies respiratoires supérieures à une maladie plus grave, potentiellement mortelle. Il existe également des preuves de cas de conjonctivite, de manifestations de symptômes gastro-intestinaux, d’encéphalite et d’encéphalopathie (diminution du flux sanguin ou de l’oxygène au cerveau).
Jusqu’à présent, il n’y a aucune preuve suggérant que la grippe aviaire pourrait muter en une forme qui peut être transmise d’une personne à l’autre.
Les Européens doivent-ils s’inquiéter ?
En mars et avril, l’incidence de l’influenza aviaire chez les volailles a diminué par rapport à la période de déclaration précédente (décembre à février).
Cependant, les mouettes rieuses sont encore fortement touchées par le virus.
Le virus continue de se propager aux Amériques et devrait même atteindre l’Antarctique dans un proche avenir. Deux cas de virus de la grippe aviaire ont également été signalés chez des chats aux États-Unis et un chez un chien au Canada.
Le risque pour la population générale en Europe reste faible et passe de faible à modéré pour les travailleurs et les autres personnes qui entrent en contact avec des oiseaux et des mammifères malades ou morts potentiellement infectés.
Telles sont les principales conclusions du dernier rapport sur la grippe aviaire compilé par l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA), l’ECDC et le Laboratoire de référence de l’Union européenne (EURL).
En mars 2023, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a lancé le projet Bird Flu Radar. Il s’agit d’un système d’alerte précoce en cas d’épidémie de grippe aviaire.
Recommandations de l’OMS
La nature des virus de la grippe change constamment. Compte tenu de la circulation à grande échelle du virus chez les oiseaux, l’OMS souligne l’importance de maintenir une surveillance mondiale de son évolution.
Elle recommande que toutes les personnes qui travaillent avec des volailles ou des oiseaux sauvages soient vaccinées contre la grippe saisonnière afin de réduire le risque théorique de mélange avec d’autres virus.
Les voyageurs se rendant dans des pays où des épidémies de grippe zoonotique ont été signalées doivent s’abstenir de visiter des fermes et d’éviter tout contact avec des animaux sur les marchés où des animaux vivants sont vendus. Ils ne doivent pas se rendre dans les lieux d’abattage des animaux et doivent éviter de toucher des surfaces visiblement contaminées par des excréments d’animaux.
Les précautions générales comprennent le lavage régulier des mains, une bonne hygiène et la sécurité alimentaire.