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Bruxelles (AFP) – Huit États membres de l’UE, dont la France, l’Italie et la Pologne, ont exhorté Bruxelles à supprimer les limites d’émissions prévues pour les véhicules, avertissant qu’ils risquaient de nuire aux investissements dans un document vu par l’AFP lundi.
L’UE a proposé des modifications à la fin de l’année dernière, connues sous le nom de normes « Euro 7 », pour réduire la pollution atmosphérique des véhicules neufs vendus en Europe avec des limites aux polluants tels que les oxydes d’azote et le monoxyde de carbone.
Les plafonds devaient entrer en vigueur en juillet 2025.
« Nous nous opposons à toute nouvelle réglementation sur les émissions de gaz d’échappement (y compris de nouvelles exigences de test ou de nouvelles limites d’émission) pour les voitures et les camionnettes », ont écrit les pays – Bulgarie, République tchèque, France, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie et Slovaquie.
« Ces nouvelles règles détourneraient les investissements de l’industrie de la réalisation de la voie de transition nette zéro », ont-ils ajouté dans une lettre envoyée aux États membres.
La France et l’Italie ont de grandes industries automobiles, mais pas aussi importantes que celles de l’Allemagne.
L’UE a convenu d’une élimination prévue des ventes de nouvelles voitures à combustibles fossiles d’ici 2035 plus tôt cette année, alors qu’elle fait pression pour des véhicules 100 % électriques.
L’interdiction des moteurs à combustion interne est la clé des plans ambitieux de l’UE visant à devenir une économie « climatiquement neutre » d’ici 2050, avec des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles.
La pollution de l’air liée au transport routier est responsable de 70 000 décès chaque année, selon l’UE.
Le projet appelle à une réduction des émissions de NOx, l’oxyde nitrique et le dioxyde d’azote qui causent le smog et les pluies acides, de 35% des voitures et de 56% des camions et des bus par rapport aux règles précédentes.
L’industrie automobile s’oppose à des normes plus strictes pour les véhicules à essence et diesel, insistant sur le fait qu’elles auront très peu d’impact positif sur l’environnement puisque l’industrie se tourne vers les voitures électriques.
Le secteur emploie 13 millions de personnes en Europe.
Les militants écologistes affirment que les limites de l’UE ne suffisent pas à lutter contre la pollution de l’air, accusant Bruxelles d’acquiescer aux pressions du lobby automobile.
Les 27 États membres doivent trouver une position commune malgré leurs divergences avant de pouvoir entamer des négociations probablement tendues avec le Parlement européen.
Le ministre italien des Affaires, Adolfo Urso, a appelé lundi la Commission européenne, le bras exécutif de l’UE, à être « raisonnable et pragmatique ».
L’Allemagne, le plus grand constructeur automobile de l’UE, n’a pas signé le texte mais a déjà exprimé sa préoccupation concernant des normes plus strictes pour ses entreprises.
Le gouvernement allemand de coalition des Verts, des sociaux-démocrates et des libéraux a eu du mal à trouver un terrain d’entente sur la question.
© 2023 AFP