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Les ventes au détail en Italie ont augmenté de 1 % en janvier, tandis que l’inflation est restée bien contenue à 0,8 % en février. L’indice FTSE Mib a connu cinq mois consécutifs de gains, mais des conditions de surachat émergent.
Les dernières données sur l’économie italienne ont révélé une forte hausse inattendue des ventes au détail en janvier, associée à un taux d’inflation faible et persistant tout au long du mois de février.
Les ventes au détail en Italie ont bondi de 1 % en janvier 2024 par rapport au mois précédent, marquant le taux de croissance mensuel le plus élevé de l’année dernière et dépassant les estimations d’une augmentation de 0,2 %. Cependant, la variation annuelle a montré une légère diminution de 0,1 %, attribuée à des chiffres tout aussi élevés en janvier 2023.
En termes d’inflation, l’ISTAT a confirmé une augmentation sur un an de 0,8% en février, conforme aux chiffres de janvier. Les pressions mensuelles sur les prix ont connu une légère hausse de 0,1%, inchangée par rapport aux estimations précédentes, marquant une décélération par rapport aux 0,3% observés en janvier. L’indice d’inflation harmonisé, qui permet une comparaison entre les pays de la zone euro, a été révisé à la baisse, passant de 0,9 % par an à 0,8 % et à 0,1 % par mois.
Dans l’ensemble, l’inflation en Italie reste particulièrement modérée, bien en dessous de la moyenne de la zone euro de 2,6% et la deuxième plus faible après la hausse de 0,7% sur un an de la Lettonie en février.
Jusqu’à présent, la baisse des pressions sur les prix a eu un impact positif sur l’économie, les consommateurs affichant une demande soutenue dans un contexte de revenus réels plus élevés. Il reste toutefois à voir si la baisse continue des pressions sur les prix pourrait révéler un ralentissement plus structurel de l’économie dans les mois à venir.
Les indicateurs actuels suggèrent une expansion du secteur des services italien, avec un indice PMI des services passant de 51,2 en janvier à 52,2 en février. L’activité manufacturière, évaluée par l’indice PMI manufacturier, a connu une contraction très marginale à 49,1, la moins prononcée au cours des 11 derniers mois.
Cela signale-t-il une nouvelle croissance de l’indice FTSE Mib ?
L’indice italien FTSE Mib, mesurant la performance des 40 valeurs les plus capitalisées cotées à la Borsa Italiana, a connu une séquence remarquable de cinq mois consécutifs et huit semaines consécutives de gains. Ce dernier représente la plus longue séquence de victoires depuis avril 2009.
Les actions italiennes ont augmenté de 33 % depuis un an et ont retrouvé des niveaux observés pour la dernière fois en avril 2008.
Cependant, les indicateurs techniques utilisés pour évaluer la force de la dynamique des prix, notamment l’indice de force relative, suggèrent des conditions de surachat prononcées sur les périodes quotidiennes, hebdomadaires et mensuelles pour l’indice FTSE Mib, ce qui suggère que la prudence peut être justifiée ici.
D’un point de vue fondamental, l’écart entre les rendements des BTP italiens et du Bund reste relativement contenu à 125 points de base, nettement inférieur aux sommets observés en 2023 à 200 points de base et en 2022 à 250 points de base. Cette situation favorise un climat favorable aux actions italiennes.
En outre, le marché boursier italien affiche actuellement un ratio cours/bénéfice inférieur à 10, contrastant avec la moyenne sur trois ans de 13. En outre, le ratio cours/ventes est inférieur à 1, ce qui indique que malgré la forte reprise, les actions italiennes restent à un prix raisonnable. En revanche, l’indice américain S&P 500 s’échange à 21 fois ses bénéfices et à 2,7 fois ses ventes.
En résumé, même si les indicateurs techniques suggèrent que les actions italiennes pourraient ralentir après un rebond rapide et important ces dernières semaines, le maintien ou l’amélioration des fondamentaux économiques pourraient faire des actions italiennes une opportunité attrayante pour les investisseurs.