Customize this title in frenchLa Banque du Canada se méfie des réductions prématurées des taux alors que l’inflation sous-jacente persiste

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© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Une pancarte encadrée de feuilles d’érable est photographiée devant l’édifice de la Banque du Canada à Ottawa le 17 juillet 2012. REUTERS/Chris Wattie/File Photo

Par Promit Mukherjee

OTTAWA (Reuters) – Les membres du conseil d’administration de la Banque du Canada (BdC) craignaient de réduire trop tôt les coûts d’emprunt dans un contexte d’inflation persistante lorsqu’ils ont décidé de maintenir le taux directeur du financement à un jour le 24 janvier, selon un procès-verbal publié mercredi.

Le conseil des gouverneurs était « particulièrement préoccupé par la persistance de l’inflation et ne souhaitait pas baisser les taux d’intérêt prématurément », indique le procès-verbal.

La Banque du Canada (BdC) vise à maintenir l’inflation à 2 % et a augmenté son taux directeur à un jour 10 fois en 17 mois pour atteindre un sommet de 5 % en 22 ans afin de maîtriser l’inflation.

L’inflation des prix du logement, qui comprend les intérêts hypothécaires, les loyers et les composantes liées aux prix de l’immobilier, est restée le principal contributeur à une inflation supérieure à l’objectif, selon le procès-verbal.

« Les membres ont exprimé leur inquiétude quant au fait qu’à l’avenir, l’inflation des prix du logement continuerait à maintenir l’inflation globale à un niveau élevé », indique le résumé des délibérations.

Le conseil d’administration craignait que si le marché immobilier rebondissait plus que prévu au printemps 2024, l’inflation du logement pourrait maintenir l’inflation sensiblement au-dessus de l’objectif même si d’autres pressions sur les prix s’atténuaient, selon le procès-verbal.

« La Banque du Canada ne peut pas ignorer les coûts du logement (…) et elle sait que si les coûts du logement ne diminuaient pas, elle devrait rester limitée plus longtemps », a déclaré Andrew Kelvin, stratège en chef pour le Canada chez Valeurs Mobilières TD.

Il a déclaré que les délibérations lors de la réunion du conseil d’administration semblent le montrer.

Les coûts de logement au Canada, qui représentent plus d’un quart du panier de l’IPC, ont augmenté de 6 % en décembre sur un an, même si le chiffre d’inflation global s’est établi à 3,4 %.

Le gouverneur Tiff Macklem, lors d’une conférence de presse au Conseil des relations étrangères de Montréal mardi, a déclaré que la Banque du Canada s’attend à une légère augmentation des prix de l’immobilier en 2024 et que cela a été intégré dans ses prévisions.

Le procès-verbal a montré que la BdC s’inquiétait également d’une augmentation des salaires dans un contexte de croissance nulle de la productivité, ce qui pourrait entraîner de nouvelles pressions inflationnistes. Les salaires ont augmenté de 4 à 5 % par an.

« Les députés s’attendaient à ce que la croissance des salaires se modère progressivement », indique le procès-verbal.

La banque centrale voit également un risque pour la croissance, car une politique monétaire restrictive pourrait avoir un impact sur les dépenses de consommation et provoquer une contraction marquée de l’activité économique, obligeant la Banque du Canada à baisser les taux d’intérêt « plus tôt et plus rapidement que prévu ».

Une série de données récentes, selon lesquelles certains indicateurs suggèrent un ralentissement de l’inflation même si les coûts du logement et de la nourriture restent élevés, ont laissé les décideurs politiques en « mode attentiste », a déclaré Royce Mendes, chef de la stratégie macro du Mouvement Desjardins.

Le procès-verbal du conseil des gouverneurs a montré qu’ils étaient d’accord sur le fait que la hausse actuelle du taux d’intérêt au jour le jour au-dessus du taux directeur était principalement due à une demande accrue d’obligations d’État.

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