Customize this title in frenchLa Belgique lance une agence européenne pour filtrer les algorithmes

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BRUXELLES – La Belgique pense que l’Union européenne a besoin d’une agence dotée d’une expertise technique en algorithmes – et elle en fera la demande lors de son passage à la présidence du Conseil l’année prochaine.

Les législateurs de l’UE sont actuellement dans les négociations finales sur les règles du bloc sur l’intelligence artificielle. D’autres règlements de l’UE, comme celui sur la modération de contenu, nécessiteront également un examen minutieux des algorithmes, en particulier ceux utilisés par les très grandes plateformes en ligne. La Belgique s’inquiète désormais du fait que le bloc n’aura pas une compréhension technique suffisante – ou trop fragmentée – pour étayer la gouvernance de l’IA et l’application d’autres règles.

« Nous devons comprendre le fonctionnement d’un algorithme avant de pouvoir déterminer si certaines choses sont acceptables ou non », a déclaré à POLITICO Mathieu Michel, vice-ministre du pays chargé de la numérisation (et frère du président du Conseil européen Charles Michel), dans une interview. . « Avoir une structure qui permet [us] arriver à une analyse objective des algorithmes, c’est quelque chose d’important. »

La réponse dispersée de l’Europe à TikTok, avec plusieurs pays et les institutions de l’UE évaluant tous les risques de l’application par eux-mêmes, a également montré pourquoi il y a un besoin de capacité technique à l’échelle de l’UE pour filtrer les algorithmes, a-t-il soutenu.

Une Agence européenne des algorithmes à part entière pourrait être une telle structure, a déclaré Michel, se référant à l’Agence européenne des médicaments ou à l’agence de cybersécurité du bloc (ENISA) comme modèle pour une telle entreprise.

Michel ne veut pas repartir de zéro avec la nouvelle agence. Il a suggéré de mettre à niveau le statut du Centre européen pour la transparence algorithmique (ECAT) récemment ouvert à Séville, qui fournira une expertise technique sur les systèmes alimentés par l’IA pour détecter les infractions au règlement de modération de contenu du bloc, la loi sur les services numériques (DSA). L’ECAT est actuellement géré par le Centre commun de recherche de la Commission, un groupe de réflexion interne, et le service numérique de la Commission.

En prévision du règlement de l’UE sur l’IA, certaines des autorités de protection des données du bloc ont déjà assumé de nouveaux pouvoirs de surveillance des algorithmes, ce qui soulève la question de savoir si la Belgique n’est pas trop en retard avec son discours. Mais Michel a averti que dans l’application des règles de l’UE en matière de protection des données, l’Europe se retrouve avec des autorités « fragmentées », ajoutant que la gouvernance de l’IA ne devrait « pas emprunter la même voie ».

La Belgique a déjà discuté de l’idée avec une dizaine d’autres pays membres de l’UE et la mettra à l’ordre du jour lorsqu’elle prendra la présidence du Conseil le 1er janvier 2024.



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