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La Biélorussie a déclaré lundi qu’elle examinait la sécurité à ses frontières avec l’Ukraine et la Pologne, des membres du groupe de mercenaires russes Wagner étant accueillis par Minsk après l’échec de leur soulèvement chez eux.
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Le ministre de l’Intérieur Ivan Kubrakov a rencontré des commandants Wagner dans un centre de formation pour élaborer un « plan d’action clair », selon un communiqué.
« Compte tenu de la situation difficile près des frontières de la république, il est particulièrement important d’être prêt à répondre aux défis et menaces potentiels », a déclaré le ministère de Kubrakov en le citant.
Il a été cité comme saluant « l’expérience pratique » des mercenaires après leurs mois de combat dans l’est du Ukraine, notamment dans des batailles sanglantes comme celle de la ville éclair de Bakhmut.
Bien que la Biélorussie, un allié fidèle de la Russie, ne combatte pas directement en Ukraine, l’armée russe a utilisé son territoire et ses aérodromes comme base arrière avant son invasion de Ukraine en Février de l’année dernière.
Président ukrainienÀ la fin du mois dernier, Volodymyr Zelensky a ordonné que la sécurité soit renforcée le long de la frontière biélorusse après le transfert des combattants de Wagner en Biélorussie dans le cadre d’un accord avec Moscou.
La Biélorussie a régulièrement accusé la Pologne, membre de l’Union européenne, de provocations à leur frontière commune.
Varsovie dit qu’elle considère la présence de Wagner en Biélorussie comme une « menace potentielle » dans la région et cherche à renforcer son flanc oriental.
Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a assuré ce week-end à son homologue russe Vladimir Poutine que Minsk « maîtrisait » la situation en maintenant le groupe au centre du pays.
« Ils demandent d’aller dans l’Ouest… de faire un voyage à Varsovie… », a déclaré Loukachenko à Poutine. « Mais bien sûr, je les garde dans le centre de la Biélorussie, comme convenu. »
L’homme fort biélorusse accueille les combattants après avoir négocié un accord qui a convaincu leur chef Yevgeny Prigozhin de mettre fin à une marche de juin sur Moscou et de s’exiler en Biélorussie.
(AFP)