Customize this title in frenchLa Chine accuse un journaliste d’espionnage (groupe de défense des droits des médias)

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Pékin (AFP) – Les autorités chinoises ont officiellement inculpé un éminent journaliste d’espionnage, plus d’un an après son arrestation alors qu’il déjeunait avec un diplomate japonais, a déclaré un groupe de défense des droits des médias.

Dong Yuyu, chroniqueur principal au journal du Parti communiste Guangming Daily, a été arrêté en février 2022 avec le diplomate dans un restaurant de Pékin, selon un communiqué publié lundi par sa famille et vu par le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).

Le diplomate a été libéré après quelques heures d’interrogatoire, a annoncé l’an dernier le ministère japonais des Affaires étrangères.

Mais Dong, 61 ans, est en détention depuis. Le mois dernier, sa famille a été informée qu’il « sera jugé pour espionnage », a déclaré le CPJ, citant la déclaration de la famille.

« Sa famille n’a partagé aucun détail sur sa détention avec le public pendant plus d’un an, car ils craignaient que cela n’affecte le résultat », a déclaré à l’AFP un ancien collègue.

« Ils espéraient que les fausses accusations seraient abandonnées. »

On ne sait pas quand le procès de Dong aura lieu.

Selon la loi chinoise, une personne reconnue coupable d’espionnage peut être emprisonnée de trois à 10 ans pour les cas moins graves ou recevoir de lourdes peines, y compris la réclusion à perpétuité pour les cas graves.

Les appels de l’AFP au bureau du Guangming Daily et au parquet de Pékin sont restés sans réponse.

Le travail de Dong a été publié dans les éditions chinoises du New York Times et du Financial Times.

Il a remporté la prestigieuse bourse Nieman à l’Université de Harvard en 2006-2007. Il a été chercheur invité à l’Université Keio au Japon en 2010 et professeur invité à l’Université d’Hokkaido en 2014.

« Les autorités chinoises doivent libérer immédiatement et sans condition… Dong Yuyu et permettre aux journalistes de faire leur travail de reportage sur les affaires intérieures et étrangères de la Chine », a déclaré la représentante du CPJ en Chine, Iris Hsu.

« Parler aux diplomates étrangers est crucial pour les journalistes qui couvrent l’actualité internationale », a ajouté Hsu.

« Aller jusqu’à juger Dong pour espionnage est absurde et cruel. »

Les libertés civiles et la liberté d’expression ont considérablement reculé en Chine sous le mandat d’une décennie du président Xi Jinping.

Le Parti communiste maintient des restrictions strictes sur les médias nationaux et les ressortissants chinois qui travaillent avec des médias étrangers sont régulièrement harcelés.

La Chine est le deuxième pays le plus emprisonné pour les travailleurs des médias – après l’Iran – avec 48 journalistes derrière les barreaux en décembre, selon un classement du CPJ.

La journaliste citoyenne Zhang Zhan a été arrêtée en mai 2020 pour sa couverture de la réponse initiale de la Chine à l’épidémie de Covid à Wuhan.

Et plus tôt ce mois-ci, deux éminents avocats chinois des droits de l’homme, dont un qui avait appelé Xi à démissionner, ont été emprisonnés pendant plus d’une décennie.

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