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La Chine a envoyé jeudi des navires de guerre dans les eaux autour de Taïwan, à la suite d’une rencontre entre le président taïwanais Tsai Ing-wen et le président américain Kevin McCarthy.
Pékin a promis une réponse « déterminée » aux pourparlers de haut niveau en Californie, tandis que le chef de l’île autonome a salué le « soutien indéfectible » de Washington.
La Chine considère Taïwan comme une province séparatiste et s’est engagée à réunir l’île avec le continent. Il n’exclut pas le recours à la force militaire pour atteindre cet objectif, mais se proclame favorable à la « réunification pacifique ».
Les États-Unis se sont précédemment engagés à défendre Taïwan en cas d’invasion chinoise.
Après les pourparlers, McCarthy a déclaré que « la poursuite des ventes d’armes » à Taiwan était le « meilleur moyen » de le protéger de la Chine.
« C’est une leçon essentielle que nous avons apprise de l’Ukraine », a-t-il déclaré aux journalistes. « De simples sanctions à l’avenir n’arrêteront personne. »
Pékin a envoyé jeudi trois autres navires de guerre dans le détroit qui le sépare de Taïwan, peu après avoir déployé un porte-avions. Il avait continuellement menacé d’une telle réponse si la réunion avait lieu.
Des hélicoptères anti-sous-marins ont également été détectés traversant la zone de défense aérienne de Taïwan, tandis que la Chine a déployé des navires des garde-côtes pour des patrouilles exceptionnelles, selon le ministère taïwanais de la Défense.
S’adressant à Euronews, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a averti mercredi que toute tentative de la Chine de modifier par la force le statu quo avec Taïwan toucherait « littéralement tous les pays du monde. »
Le détroit de Taiwan est extrêmement important pour l’économie mondiale, avec 50% du trafic commercial mondial qui le traverse chaque jour, selon Blinken.
Les craintes d’une invasion chinoise se sont intensifiées depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les relations entre l’Occident et Pékin plongeant.
Autrefois sous domination japonaise, la Chine a cherché à reprendre Taïwan pendant plus de 70 ans.
Dans le cadre de sa politique « une seule Chine », aucun pays n’est censé maintenir des liens à la fois avec Pékin et Taipei. Ils doivent choisir.
Seuls 13 États reconnaissent Taïwan, dont le Belize et le Guatemala, pays d’Amérique latine.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a qualifié la réunion d’hier d' »actes de collusion gravement erronés » entre les deux États, selon un communiqué publié jeudi matin.
Pékin a également exhorté Washington à « cesser d’emprunter la mauvaise et dangereuse voie ».
En août dernier, Pékin a lancé des manœuvres militaires sans précédent autour de Taïwan, après que l’ancienne présidente de la Chambre des États-Unis, Nancy Pelosi, s’est rendue sur l’île.