Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
Le plus haut tribunal de l’ONU note une situation « périlleuse » mais rejette la demande sud-africaine d’ordonner des mesures urgentes pour protéger les civils.
Le plus haut tribunal des Nations Unies a déclaré qu’il prenait note de la situation « périlleuse » dans la ville de Rafah, au sud de Gaza, mais a rejeté la demande de l’Afrique du Sud de mesures urgentes pour protéger les Palestiniens menacés par une attaque terrestre israélienne là-bas.
« La Cour note que les développements les plus récents dans la bande de Gaza, et à Rafah en particulier, « aggraveraient de façon exponentielle ce qui est déjà un cauchemar humanitaire avec des conséquences régionales incalculables », comme l’a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies », a déclaré la Cour internationale. de Justice (CIJ), a déclaré vendredi dans un communiqué.
Il a déclaré que la situation à Rafah « exige la mise en œuvre immédiate et efficace des mesures provisoires indiquées par la Cour dans son ordonnance du 26 janvier 2024 », lorsqu’elle a ordonné à Israël de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour garantir que des actes de génocide ne soient pas commis dans son territoire. guerre contre Gaza.
Toutefois, le tribunal « n’exige pas l’indication de mesures conservatoires supplémentaires », ajoute son communiqué.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE : le #CIJ rend sa décision sur la demande de mesures conservatoires supplémentaires présentée par l’Afrique du Sud en cas d’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Gaza (#Afrique du Sud v. #Israël) https://t.co/dh9olqXtD9 pic.twitter.com/KLIMOD69uo
–CIJ_ICJ (@CIJ_ICJ) 16 février 2024
L’Afrique du Sud a déclaré mardi qu’elle avait déposé une « demande urgente » auprès de la CIJ pour examiner si les opérations militaires israéliennes visant Rafah violaient les ordonnances provisoires que la Cour a rendues le mois dernier dans une affaire alléguant un génocide.
Israël a appelé jeudi le tribunal à rejeter la demande, déclarant : « Les affirmations injustifiables de l’Afrique du Sud montrent clairement que sa demande n’est motivée par aucun changement de circonstances et n’a aucun fondement en fait ou en droit. »
« Grave violation » de la Convention sur le génocide
La guerre menée par Israël contre Gaza a tué plus de 28 000 Palestiniens dans toute la bande, selon les autorités sanitaires. Les bombardements incessants depuis le 7 octobre ont également entraîné le déplacement de la majeure partie de la population.
Environ 1,4 million de personnes se réfugient désormais à Rafah, à la frontière avec l’Égypte, qu’Israël avait initialement désignée comme « zone de sécurité » pour les civils.
Mais Israël menace d’y lancer une invasion terrestre, une démarche contre laquelle l’ONU et les gouvernements internationaux – y compris les alliés occidentaux d’Israël – ont mis en garde.
La demande urgente de l’Afrique du Sud au tribunal mentionnait les centaines de milliers de civils coincés à Rafah, dont beaucoup fuyaient « conformément aux ordres d’évacuation militaires israéliens, des maisons et des zones qui ont été en grande partie détruites par Israël ». Ils pourraient désormais être menacés directement, selon le communiqué.
L’offensive militaire sans précédent d’Israël contre Rafah entraînerait de nouveaux meurtres, dégâts et destructions à grande échelle « en violation grave et irréparable » de la Convention sur le génocide et de l’arrêt de la CIJ fin janvier, ajoute la demande.
Dans sa déclaration de vendredi, la CIJ a déclaré qu’Israël « reste tenu de respecter pleinement ses obligations en vertu de la Convention sur le génocide et dudit décret, notamment en assurant la sûreté et la sécurité des Palestiniens dans la bande de Gaza ».
Israël nie fermement avoir commis un génocide à Gaza. Toutefois, le mois dernier, la CIJ s’est déclarée compétente pour connaître du procès de l’Afrique du Sud contre Israël, dans lequel ce dernier est accusé d’avoir violé la convention sur le génocide.
Le tribunal a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher la mort, la destruction et tout acte de génocide à Gaza, mais le panel de juges n’est pas allé jusqu’à ordonner la fin de l’offensive militaire qui a ravagé l’enclave palestinienne.