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Le président colombien Gustavo Petro a annoncé la suspension d’une trêve avec la guérilla de gauche dans quatre régions sensibles du pays. Cette décision fait suite au meurtre de quatre enfants autochtones par les forces rebelles. Petro a déclaré que le cessez-le-feu bilatéral serait suspendu et que toutes les opérations offensives seraient réactivées dans les régions de Meta, Caqueta, Guaviare et Putumayo.
Les victimes, qui appartenaient à la communauté indigène Murui, ont été exécutées dans le sud de la Colombie par des dissidents des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC). Ces factions dissidentes avaient refusé de rejoindre l’accord de paix de 2016, qui avait abouti au désarmement de la plupart des rebelles des FARC et à la formation d’un parti politique communiste. Les quatre régions où le cessez-le-feu a été suspendu sont des fiefs connus de ces guérillas dissidentes.
Les groupes rebelles dénoncent la décision de Petro
La décision de suspendre la trêve a été accueillie par une réponse cinglante du groupe rebelle Estado Mayor Central. Dans une déclaration envoyée aux médias, ils ont critiqué l’action du gouvernement, avertissant que la suspension du cessez-le-feu entraînerait une escalade de la violence et une augmentation du nombre de victimes.
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Selon le médiateur des droits de l’homme du pays, les quatre mineurs Murui ont été exécutés à la frontière entre Caqueta et Amazonas après avoir fait défection d’une faction dissidente des FARC connue sous le nom de front Carolina Ramirez. Ce front, appartenant à l’Estado Mayor Central, avait récemment accepté un cessez-le-feu proposé par le gouvernement et s’apprêtait à engager de nouveaux pourparlers de paix.
L’ombudsman des droits de l’homme a souligné la gravité de la situation, soulignant que le recrutement et le meurtre d’enfants et d’adolescents des communautés autochtones constituent des violations manifestes du droit international humanitaire. Le médiateur a condamné ces actes comme manquant de bonne volonté dans la poursuite de la paix.
Le président Petro n’est pas d’humeur à reculer
Le président Petro a fermement dénoncé les meurtres comme un crime atroce et un revers pour le processus de paix. Il s’est engagé à prendre des mesures contre ces actions. Petro avait précédemment initié des cessez-le-feu bilatéraux avec plusieurs groupes armés, mais trois de ces trêves ont maintenant pris fin en raison de l’échec du processus de paix avec la guérilla de l’Armée de libération nationale et les trafiquants de drogue du Clan du Golfe.
L’approche de Petro pour négocier la paix avec les groupes armés a été critiquée par l’opposition, qui accuse le gouvernement d’être trop faible pour empêcher les groupes armés de dicter les conditions de la paix. L’Estado Mayor Central a également blâmé le gouvernement pour son incapacité à établir des mécanismes pour vérifier le respect du cessez-le-feu.