Customize this title in frenchLa Commission élabore un plan pour un leadership biopharmaceutique européen – fuite

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L’exécutif européen est en train d’élaborer une stratégie désignant les biotechnologies comme essentielles à l’autonomie stratégique du continent, selon un document divulgué et consulté par Euronews.

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La biotechnologie devrait être désignée comme « l’une des technologies critiques pour la sécurité économique de l’UE », selon les grandes lignes préparatoires d’une communication de l’UE qui sera publiée le mois prochain et consultée par Euronews.

Plusieurs départements de l’exécutif européen, notamment les directions générales de la concurrence, de la santé, de l’industrie, de la recherche et de l’innovation, ainsi que de la préparation aux crises, contribuent à la communication sur « l’Initiative européenne pour les biotechnologies et la biofabrication », qui doit être dévoilée par la Commission le 20 mars. conformément à son programme exécutif.

Les principaux objectifs de l’initiative sont de renforcer la recherche et le développement, de faciliter la commercialisation des produits et solutions biotechnologiques et de renforcer la sécurité économique du bloc.

L’innovation biopharmaceutique occupe une place centrale dans le plan biotechnologique de la Commission, en mettant l’accent sur les traitements utilisant des cellules CAR-T génétiquement modifiées pour cibler un antigène spécifique sur les cellules cancéreuses et sur la technologie d’édition du génome CRISPR-Cas9, récompensée par le prix Nobel en 2020.

Les technologies basées sur des molécules d’ARN messager (ARNm), qui ont joué un rôle essentiel dans les vaccins contre le COVID-19, sont également mentionnées dans le projet parmi les percées biopharmaceutiques innovantes que l’UE devrait soutenir.

Le projet de document souligne la nécessité de retrouver « le leadership européen en matière de biotechnologie de la santé » en se concentrant sur « les bénéfices pour la santé publique, les nouveaux traitements, les traitements plus adaptés » et « en favorisant un environnement propice aux essais cliniques ».

L’exécutif européen compte sur les derniers développements politiques tels que le cadre révisé sur les substances d’origine humaine (SoHO) et l’amélioration de l’accès aux données génomiques grâce à l’Espace européen des données de santé (EHDS), qui doit encore être approuvé, pour assurer le leadership de l’UE. dans le secteur des biomédicaments.

Questions ouvertes « industrielles »

La commission envisage le « développement d’un environnement entrepreneurial » pour stimuler l’industrie du secteur, soulignant l’importance de « l’intégration verticale des producteurs primaires » au sein de chaînes de valeur inclusives.

D’autres questions ouvertes dans le document concernent la manière dont l’industrie pourrait maintenir une main-d’œuvre qualifiée et protéger son savoir-faire en biotechnologie, mais également comment stimuler la demande du marché pour des produits biosourcés durables et circulaires.

Les questions industrielles ont jusqu’à présent été négligées dans les précédentes initiatives biotechnologiques du bloc, davantage axées sur la recherche et le développement. Mais pour Claire Skentelbery, directrice générale de l’association européenne de biotechnologie EuropaBio, cette initiative doit se traduire par des engagements concrets auprès de la prochaine commission.

« Elle doit apporter des progrès industriels substantiels et rapides à l’UE et faire preuve d’audace sur les principaux goulots d’étranglement qui empêchent l’Europe d’être un acteur mondial de premier plan », a-t-elle déclaré à Euronews.

L’Europe doit prendre des décisions stratégiques sur ce qu’elle souhaite fabriquer sur le continent et sur la manière dont elle influence le commerce mondial, car d’autres régions du monde ont fixé des objectifs spécifiques en matière de biofabrication, a déclaré Skentelbery.

« L’Europe doit avoir sa part dans le jeu des chaînes d’approvisionnement mondiales – et on n’y parvient pas en se limitant à consommer des produits venus d’ailleurs, en particulier au sein de chaînes d’approvisionnement vitales telles que l’alimentation et les médicaments », a-t-elle ajouté.

Finances et formalités administratives

Les difficultés de la biotechnologie européenne à attirer des capitaux sont également évoquées dans le document, l’exécutif européen mentionnant explicitement la nécessité de soutenir « la consolidation des fonds d’investissement, y compris le capital-risque, les bourses et les infrastructures post-négociation ».

Le projet vante également l’introduction d’un « crédit d’impôt R&I », ce qui serait nouveau et controversé étant donné que les questions fiscales restent fermement entre les mains des États membres.

Le rôle financier de la Banque européenne d’investissement (BEI), du Fonds européen d’investissement (FEI) et des banques nationales de développement pour soutenir la capacité de production est mis en évidence dans la partie traitant de l’amélioration de la disponibilité du financement.

La Commission semble également disposée à donner un coup de main aux « fabricants de biotechnologies innovantes pour les aider à naviguer dans le paysage réglementaire complexe de l’UE et à introduire de nouveaux produits biotechnologiques sur le marché ».

Une option vantée par le projet consiste à créer un guichet unique pour permettre et autoriser la fabrication biotechnologique.

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De manière générale, les régulateurs de l’UE augmenteront leur soutien aux industries biotechnologiques en assurant « l’harmonisation des définitions, l’élaboration et la mise à jour des normes et des critères de durabilité », offrant ainsi une transition vers la législation taxonomique du bloc, selon le projet de document.

Le document appelle l’UE à identifier, soutenir et investir « dans des domaines, des projets et des entreprises prometteurs également par le biais de l’EIC ». [European Innovation Council] et le Fonds EIC.

« L’alignement des priorités et des agendas de recherche pour un plus grand impact » est un autre domaine sur lequel les services de la commission travaillent « en renforçant la collaboration et les synergies, en promouvant des projets multi-pays ».

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