Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
La Commission européenne a justifié la robustesse scientifique de la nouvelle législation sur les nouvelles techniques génétiques de plantes sélectionnées lors d’une audition devant la commission de l’environnement du Parlement européen mardi (9 avril), contredisant les remarques critiques de l’agence alimentaire française Anses.
Dans deux avis publiés en novembre 2023 et mars 2024, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a ouvertement contesté les principaux éléments du projet de loi de 2023 de la Commission sur les plantes éditées avec les techniques les plus récentes de modification de l’ADN, également appelées Nouvelles techniques génomiques (NGT).
Lors de l’audience, la Commission a défendu sa proposition.
Klaus Berend, de la direction générale de la santé de la Commission, a souligné que le projet de loi s’appuie sur des recherches scientifiques fournies par l’autorité européenne de sécurité des aliments, l’EFSA, « depuis 2012 », ainsi que sur des analyses d’impact sur la santé humaine et animale, sur l’environnement et sur les aspects économiques et économiques. les risques sociaux,
Il a également rappelé une lettre signée par des prix Nobel défendant la sécurité des NGT.
La Commission a proposé deux catégories de NGT : lorsque les modifications génétiques sont mineures (catégorie 1), les plantes seront réglementées selon les règles de sélection végétale conventionnelle ; en cas de modifications plus prononcées (catégorie 2), la législation OGM la plus stricte s’applique.
Les avis de l’Anses critiquent les critères de catégorisation des NGT, suggérant une approche fondée sur une évaluation des risques au cas par cas.
Berend a répondu qu’« aucune étude de risque n’est nécessaire », citant les travaux de l’EFSA et appelant à appliquer « la logique ». « Lorsqu’il y a la même modification avec des techniques conventionnelles ou avec des NGT, les NGT ne peuvent pas présenter de risques plus élevés », a-t-il souligné.
Tenir le cap
Anses tient bon. « L’Anses n’est pas contre le mécanisme de catégorisation des produits NGT, mais elle est favorable à un système solide, appliqué, avec des évaluations graduées, qui ne soit pas en contradiction avec d’autres pays », a expliqué Matthieu Schuler, son directeur général.
Concernant les critères « d’équivalence » des NGT avec les plantes sélectionnées de manière conventionnelle, Schuler a réitéré la nécessité de « définitions précises », y compris la définition d’une plante conventionnelle et de techniques compatibles avec la catégorie 1.
Le patron de l’Anses a également réclamé un réseau de surveillance permanent pour déterminer les éventuels effets indésirables sur les plantes ou la faune issues des plantes génétiquement modifiées.
« Nous nous attendons à une utilisation accrue et donc à une exposition accrue aux produits NGT », c’est pourquoi les experts recommandent une surveillance efficace après commercialisation, a ajouté Schuler.
L’Anses compte sur d’autres agences, notamment l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), pour veiller à ce que le cadre réglementaire et les techniques de sélection évoluent de « manière cohérente ». Selon Schuler, cette collaboration « a déjà commencé ».
Il a suggéré de créer un « réseau OGM » pour travailler sur ces lignes directrices à l’avenir.
L’EFSA devrait rendre son propre avis sur le premier avis de l’Anses, suite à une demande du Parlement européen le 22 février.
Le débat
Le Parlement européen a approuvé sa position sur le projet de loi en séance plénière le 7 février, mais le Conseil n’est pas parvenu à un consensus, reportant une éventuelle version finale à la prochaine législature, après les élections européennes de juin.
Lorsque l’Anses a publié son deuxième avis le 6 mars, Le Monde accusait le gouvernement français d’avoir retardé la publication de l’étude, datée du 22 janvier, pour éviter d’influencer les négociations européennes sur les nouvelles règles du NGT.
Schuler a expliqué que l’Anses « a publié le rapport huit semaines après sa signature et sa transmission au ministère, c’est un délai habituel selon la loi française ».
Lors de l’échange de vues, la rapporteure Jessica Polfjärd (PPE) a défendu le texte européen, soulignant les avis des agences allemande, néerlandaise et belge, plus indulgentes à l’égard de la proposition de la Commission européenne.
« L’Anses défend plutôt une position minoritaire », a fait écho l’eurodéputé néerlandais Alexandr Vondra du parti de droite conservateur ECR.
L’eurodéputé S&D français Christophe Clergeau s’est prononcé en faveur de l’Anses, affirmant que « pour le moment, la seule science sur la table est l’avis de l’Anses, qui doit être pris au sérieux ».
« Cette législation est dépassée », a-t-il ajouté, pointant du doigt les critères d’équivalence « actuellement débattus » par les scientifiques.
L’eurodéputé vert allemand Martin Hausling s’est exprimé dans le même sens. Il a soutenu les critiques de l’Anses et a appelé à une « enquête plus approfondie » et à une nouvelle « évaluation des risques » sur la proposition législative.
[Edited by Angelo Di Mambro and Zoran Radosavljevic]