Customize this title in frenchLa Commission européenne écoutera la version libyenne de l’incident de l’Ocean Viking

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La Commission européenne écoutera la version des partenaires libyens sur l’incident survenu samedi 25 mars avec le bateau de l’ONG SOS Méditerranée Ocean Viking, a déclaré lundi le porte-parole de la Commission, Peter Stano, à la presse.

SOS Méditerranée a indiqué que les garde-côtes libyens se sont approchés de leur navire de sauvetage alors qu’il était en route pour secourir quelque 80 migrants en détresse. L’ONG a déclaré que les garde-côtes s’étaient approchés d’eux « dangereusement » et avaient menacé son équipage « avec des fusils et en tirant des coups de feu en l’air ».

Interrogé sur l’incident, Stano a déclaré: « Nous verrons ce que les partenaires libyens nous diront exactement sur cet incident […] ensuite, il y aura du temps et de l’occasion pour parler du suivi nécessaire.

Le porte-parole a expliqué que « l’UE ne finance pas les garde-côtes libyens ni aucune autre entité en Libye, nous fournissons une assistance pour les aider à améliorer leurs performances en matière de recherche et de sauvetage, que ce soit avec des navires construits avec des équipements ou précédemment avec une formation en mettant l’accent exactement sur les droits de l’homme ».

Les garde-côtes libyens controversés ont été liés à des violations des droits humains et bon nombre de ses membres sont d’anciens miliciens ou soupçonnés d’être impliqués dans la contrebande.

Reconstitution d’événements

Samedi, l’Ocean Viking allait secourir environ 80 personnes en détresse dans les eaux internationales. L’équipage a été alerté par Téléphone d’alarmeune ONG qui met à disposition une hotline pour les personnes en détresse en mer.

Comme documenté via Twitter par SOS Méditerranée, l’Ocean Viking a été arrêté par les garde-côtes libyens, qui ont commencé à tirer en l’air.

L’ONG a expliqué dans un communiqué de presse Samedi, « toutes les tentatives de l’équipe de la passerelle pour contacter le navire des garde-côtes libyens via VHF [very high frequency] est resté sans réponse tandis que l’équipage du patrouilleur des garde-côtes libyens a commencé à se comporter de manière agressive, menaçant avec des armes à feu et tirant des coups de feu en l’air ».

Le navire libyen est un ancien bateau de la police italienne de la Guardia di Finanza (GDF), actuellement nommé « 656 Zawia », comme le rapporte Radio Radicale journaliste Sergio Scandura sur Twitter.

Ce bateau fait partie d’un groupe de bateaux confiés aux garde-côtes par l’UE et l’Italie pour intercepter les migrants en mer, selon Scandura et l’équipage de l’Ocean Viking.

Cependant, la Commission n’a pas encore confirmé si le bateau faisait partie du programme de l’UE.

La première livraison de cinq navires a eu lieu le 6 février en présence du ministre italien des affaires étrangères Antonio Tajani, du commissaire européen à l’élargissement et au voisinage Oliver Varhely et de la ministre libyenne des affaires étrangères Najla Mangoush.

Procédures d’interception le samedi

Après avoir arrêté l’Ocean Viking, les garde-côtes libyens ont intercepté le bateau de migrants, selon un vidéo publiée par Sea Watch, qui exploite également un avion qui surveille la situation en Méditerranée.

Selon la vidéo, les Libyens tiraient vers le bateau des migrants et ont commencé différentes manœuvres « menaçant leur vie », a déclaré Sea Watch sur Twitter.

Ligne « surchargée »

Les garde-côtes italiens ont envoyé un communiqué de presse accusant les ONG de « surcharger les systèmes de communication du Centre national de coordination des secours ».

L’autorité italienne a déclaré que l’incident « n’a pas été signalé au pays du pavillon, comme l’exigent les règles, mais au centre de coordination italien, finissant également par surcharger le centre à des moments particulièrement intenses des opérations de secours en cours ».

Cependant, SeaWatch, SOS Méditerranée et d’autres ONG de la mer Méditerranée ont dénoncé le fait que les autorités nationales, en particulier Malte et la Libye, ne répondent pas rapidement – ou ne répondent pas du tout – aux appels de détresse.

Garde-côte controversé

Les garde-côtes libyens ont été accusés de violations des droits humains, notamment de torture, de violence, de meurtre et d’entrave aux opérations de sauvetage des groupes de secours volontaires.

Les informations détaillées sur l’organisation sont rares et, en 2019, la Commission a déclaré à InfoMigrants qu’elle ne savait pas combien d’avions, de navires ou de personnel les garde-côtes avaient à sa disposition.

En janvier 2022, l’ONG Médecins Sans Frontières signalé ils ont été menacés par les garde-côtes alors qu’ils tentaient d’effectuer un sauvetage.

Les organisations caritatives l’ont qualifiée de situation de « Far West », ajoutant que des balles réelles ont été utilisées contre des bateaux de migrants. Ils attirent également l’attention sur un manque de responsabilité, d’informations sur les garde-côtes et sur qui reçoit l’argent qui leur est envoyé.

On craint également que les personnes renvoyées en Libye, avec l’aide des garde-côtes, ne soient détenues, torturées, extorsion et autres formes de violence dans les centres de détention.

[Edited by Alice Taylor/Zoran Radosavljevic]



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