Customize this title in frenchLa Commission européenne énonce des engagements volontaires pour éliminer progressivement les cookies

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La Commission européenne a diffusé quelques promesses initiales dans le cadre de son initiative volontaire visant à éloigner l’industrie de la publicité en ligne de la « fatigue des cookies ».

En mars, EURACTIV a anticipé une initiative du chef de la protection des consommateurs de l’UE, Didier Reynders, visant à lancer une initiative volontaire qui rassemblerait des annonceurs, des éditeurs en ligne et des acteurs de l’industrie des technologies publicitaires pour éliminer progressivement les cookies.

L’initiative vise à explorer d’autres moyens pour les utilisateurs de consentir au traitement de leurs données personnelles à des fins de publicité en ligne tout en permettant aux consommateurs de faire un choix éclairé, en augmentant la transparence sur le modèle commercial sous-jacent.

La première table ronde des parties prenantes a eu lieu le 28 avril, lorsque les participants ont été divisés en trois groupes de travail concernant les informations à fournir aux consommateurs, les alternatives à la publicité basée sur le suivi et les solutions contrôlées par l’utilisateur pour la personnalisation des publicités.

Jeudi dernier (15 juin), la Commission européenne a partagé des projets de notes, vus par EURACTIV, avec les participants des trois groupes de travail avec quelques engagements initiaux et des points de discussion. Les parties prenantes ont été invitées à fournir leurs contributions écrites cette semaine.

Informations pour les consommateurs

La Commission souhaite que, lorsqu’un utilisateur arrive sur un site Internet, il soit informé en amont du modèle économique de l’entreprise, notamment si le contenu est disponible sans paiement monétaire et à quelles conditions en termes de traitement des données personnelles.

La note précise qu’il ne suffit pas que ces informations puissent être trouvées dans les Termes et Conditions, car elles doivent être fournies en évidence au début de la navigation. La note ajoute que les bannières de cookies ne fournissent souvent pas suffisamment d’informations pour que les consommateurs puissent décider.

Par conséquent, les promesses exigent des plateformes « d’informer en amont et clairement les consommateurs sur le modèle commercial du site Web/de l’entreprise » et « d’informer clairement les consommateurs sur les différentes méthodes de suivi utilisées par le site Web ».

Le premier groupe de travail est chargé de réfléchir et de développer des solutions pour informer les consommateurs sur le modèle économique et les options disponibles. Dans les cas où une option inclut le suivi du comportement en ligne, les consommateurs doivent être informés des entreprises impliquées et des implications en matière de confidentialité.

Le premier groupe de travail se réunira mardi prochain (27 juin) pour discuter du partage de données qui a lieu dans l’écosystème de la publicité en ligne, dans quel but et comment simplifier le processus et les informations.

Alternatives au suivi

« Le traçage implique en effet le partage systématique de données personnelles avec un grand nombre d’entreprises, entraînant une perte de contrôle des individus. Matériellement et temporellement, il est aujourd’hui impossible pour un consommateur en ligne moyen de consentir consciemment aux milliers de demandes qu’il devrait examiner quotidiennement », lit-on dans la note du deuxième groupe.

La Commission signale des recherches suggérant que les consommateurs préféreraient ne pas être suivis, bien que cela ne signifie pas nécessairement que les utilisateurs souhaitent refuser les publicités personnalisées.

Dans cet ordre d’idées, les parties prenantes sont invitées à s’engager « à offrir aux consommateurs des choix concernant différents modèles publicitaires autres que la publicité basée sur le suivi », avec des alternatives moins intrusives pour la vie privée à définir ultérieurement.

L’exécutif européen réfléchit notamment à la publicité contextuelle, aux publicités personnalisées sans suivi et aux profils publicitaires auxquels les consommateurs peuvent s’abonner, en vue de réfléchir aux options qui constitueraient une alternative intéressante pour les annonceurs.

Deuxièmement, les parties prenantes sont invitées à s’engager « à communiquer et à présenter les choix concernant les différents modèles publicitaires de manière claire et transparente aux consommateurs ».

Le second groupe doit débattre des alternatives à la publicité basée sur le tracking, notamment la publicité contextuelle, le 3 juillet.

Solutions sans suivi

Le projet de note souligne que les consommateurs sont souvent confrontés à des bannières de cookies déroutantes demandant leur consentement sur chaque nouveau site Web sur lequel ils atterrissent, ce qui « peut amener les consommateurs à renoncer à essayer d’exprimer leurs véritables préférences en matière de confidentialité alors qu’ils en ont assez de devoir s’engager constamment dans des processus complexes. bannières de cookies (la soi-disant, cookie fatigue).

En explorant les solutions permettant aux utilisateurs d’automatiser leurs préférences, la Commission a souligné qu’elles devraient être compatibles avec d’autres domaines tels que la concurrence, la vie privée et le droit de la consommation.

Bien que cela ne soit pas mentionné, il s’agit ici de centraliser les préférences des utilisateurs dans les navigateurs Web, ce qui a déjà été proposé dans le cadre du règlement ePrivacy mais s’est heurté à une opposition par crainte d’une nouvelle concentration du marché entre les mains de quelques acteurs comme Google.

Les engagements ici s’engagent à « fournir ou utiliser des solutions automatisées mettant en œuvre, entre autres, des technologies de personnalisation sans suivi pour les publicités » et « à respecter les choix prédéfinis des consommateurs, y compris les informations de personnalisation fournies par la solution sans suivi au lieu du suivi ».

Un autre point a soulevé des inquiétudes quant à la manière d’autoriser ces préférences des utilisateurs avec une granularité suffisante pour permettre une publicité intéressante tout en respectant la législation sur la protection des données.

Le 4 juillet, le troisième groupe de travail discutera de la solution technique et automatique pour simplifier le choix du consommateur, système de centralisation par les navigateurs et autres solutions techniques.

[Edited by Nathalie Weatherald]

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