Customize this title in frenchLa Commission européenne prête à réduire les formalités administratives pour l’accès des agriculteurs aux subventions

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L’exécutif européen a proposé des mesures visant à assouplir la surveillance, les contrôles et les exigences environnementales afin d’alléger le fardeau administratif de la politique agricole commune (PAC) pour les producteurs et les États membres, selon un document consulté par Euractiv.

Le document de huit pages, envoyé à la présidence belge du Conseil de l’UE, servira de base à une discussion avec les ministres de l’Agriculture de l’UE lundi (26 février) à Bruxelles.

Ces mesures constituent une revendication clé des agriculteurs, qui sont descendus dans les rues pour protester dans toute l’Europe ces dernières semaines. Les manifestations devraient se poursuivre lundi, avec 1 500 tracteurs attendus devant défiler dans le quartier européen.

La liste d’actions « tient compte des contributions des administrations nationales, des principales organisations agricoles de l’UE et de la commission de l’agriculture du Parlement européen », indique un communiqué de presse de la Commission.

La branche exécutive du bloc « pourrait envisager de proposer des modifications en ce sens aux règlements de base de la PAC », qui ont été convenus par les législateurs européens en 2021.

Selon le document, les modifications apportées aux actes législatifs fondamentaux de la réforme de la PAC concerneront « un ensemble limité de changements ciblés et devraient être adoptées relativement rapidement ».

Cet ensemble de mesures proposées comprend des changements structurels dans certains des gde bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE), les conditions environnementales requises pour bénéficier des subventions de la PAC, l’exemption des petites exploitations (moins de 10 hectares) des contrôles de conformité à ces exigences et plus de flexibilité pour les pays de l’UE qui souhaitent modifier leurs plans stratégiques nationaux de la PAC.

La Commission européenne entend également mener des enquêtes sur la simplification « du point de vue des agriculteurs », qui seront lancées en mars.

Parmi les propositions à court terme, qui pourraient être déposées d’ici mi-mars, figurent la modification des règles relatives aux exigences en matière de prairies permanentes (BCAE 1), comme l’a demandé hier le gouvernement français. Dans l’état actuel des choses, cela « pourrait entraîner une perte de revenus » pour certains agriculteurs, a expliqué la Commission.

L’exécutif souhaite également introduire des modifications dans l’obligation de maintenir une couverture minimale des sols en périodes sensibles (BCAE 6), en simplifiant certains contrôles et en explicitant l’utilisation « de la notion de force majeure et circonstances exceptionnelles», qui sont les conditions dans lesquelles les agriculteurs qui ne peuvent pas se conformer à certaines exigences de la PAC peuvent éviter les sanctions.

Une autre proposition est réduire les inspections dans les fermes.

La France exhorte l’UE à revoir les normes relatives aux prairies permanentes

La France va demander à la Commission européenne d’assouplir les contraintes sur les prairies permanentes, a annoncé le Premier ministre français Gabriel Attal, ajoutant qu’il prévoyait de présenter une proposition sur le sujet lors de la prochaine réunion ministérielle de lundi (26 février).

Demandes des États membres

Certaines des mesures proposées par la Commission font écho à une liste de revendications des Etats membres recueillies par la présidence belge le 20 février.

Selon le document consulté par Euractiv, les pays de l’UE réclament une dérogation d’au moins un an à l’obligation d’assurer une protection minimale des zones humides et des tourbières (BCAE 2), une flexibilité sur le calendrier pour l’obligation de maintenir une couverture minimale des sols. dans les périodes les plus sensibles (BCAE 6), pour permettre une diversification des cultures au lieu de la rotation dans certaines zones (BCAE 7), et une « solution structurelle » (après 2 ans de dérogation) pour les 4% de jachères (BCAE 8).

Les États membres ont également demandé plus de flexibilité pour les fonds non dépensés et des conditions de paiement plus souples dans les éco-régimes, le système de rémunération des agriculteurs allant au-delà de la conditionnalité.

Une autre revendication – qui n’est pas présente dans le document de la Commission – était de reporter la mise en œuvre de la « conditionnalité sociale », le mécanisme liant les subventions de la PAC au respect par les agriculteurs des droits sociaux et du travail des travailleurs agricoles, tel qu’il est déjà inclus dans les législations nationales. législation.

Parmi les suggestions des États membres figurent également une prorogation de 2024 à 2025 pour l’entrée complète en opération du système de contrôle par satellite sur terre, un appel à des subventions pour l’irrigation et une demande de limitation de la charge administrative dans l’élaboration du nouvelle loi sur la surveillance des sols.

[Edited by Nathalie Weatherald]

En savoir plus avec Euractiv



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