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La Commission européenne a proposé mercredi 7 juin 189,3 milliards d’euros pour le budget 2024 de l’UE, dont près de 4 milliards d’euros pour le remboursement des emprunts de l’UE. Le budget devra être négocié et approuvé par les États membres et le Parlement européen dans les mois à venir.
Cette année proposition survient dans un contexte de pression accrue sur le budget en raison de préoccupations sur sa capacité à rembourser la dette contractée pour emprunter les fonds de lutte contre la pandémie Next Generation EU en 2020.
« Le budget de l’UE, comme les budgets nationaux, est confronté à des contraintes dues à la hausse des coûts alors que les besoins de financement ne diminuent pas », a déclaré mercredi le commissaire européen au budget Johannes Hahn dans un communiqué, à la suite de la publication de la proposition de la Commission.
Accent mis sur les dépenses
Comparé à la budget 2023la proposition comprend 3,96 milliards d’euros pour l’augmentation des coûts d’emprunt pour Next Generation EU, portant la part des dépenses consacrées aux personnes, à la cohésion sociale et aux valeurs de 4,8 milliards d’euros à 10,3 milliards d’euros.
Le budget pour les autres priorités de dépenses est similaire à la proposition de l’année dernière, avec 53,8 milliards d’euros pour la politique agricole, 47,9 milliards d’euros pour la politique de cohésion, 15,8 milliards d’euros pour le voisinage et les relations internationales, 13,6 milliards d’euros pour la recherche et l’innovation.
Les dépenses du budget 2024 se concentreront également sur les investissements stratégiques, l’environnement, la protection des frontières et la migration, ainsi que la défense.
Dans l’ensemble, alors que le budget proposé pour l’année prochaine est supérieur de 2,7 milliards d’euros à celui convenu pour 2023, l’augmentation ne compense pas les niveaux d’inflation élevés.
Prochaines étapes
Le Conseil de l’UE devra maintenant arrêter sa position sur le budget proposé. Le Parlement européen pourra alors proposer ses propres amendements à la position des États membres.
En particulier, les députés insisteront probablement pour éviter d’éventuelles coupes budgétaires proposées par les États membres, ce qui, selon eux, pourrait avoir un impact négatif sur les programmes de l’UE tels qu’Erasmus+ ou le programme de recherche Horizon.
Comme les positions des États membres et des eurodéputés devraient différer, un comité de conciliation sera créé pour trouver un accord, qui est alors généralement atteint en novembre.
A défaut, la Commission sera invitée à présenter une nouvelle proposition pour le budget de l’année prochaine.
Plus de propositions budgétaires à venir
Dans l’intervalle, la Commission proposera également une révision du budget à long terme de l’Union – connu sous le nom de cadre financier pluriannuel – ainsi qu’un ensemble de nouvelles sources de revenus directs, dans le but de répondre aux inquiétudes généralisées concernant l’impact de l’inflation et de la Dette de la prochaine génération de l’UE sur la capacité budgétaire actuelle.
Les deux propositions sont attendues le 20 juin.
[Edited by János Allenbach-Ammann/Zoran Radosavljevic]