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La Commission européenne a informé les représentants nationaux des progrès et des priorités des principaux pays partenaires dans le domaine numérique.
Thibaut Kleiner, directeur des affaires internationales du département numérique de l’UE, a fait le point sur la politique de sensibilisation avec les pays tiers mardi 18 avril lors d’une réunion du groupe de travail Télécom, un organe technique du Conseil des ministres de l’UE.
La présentation, vue par EURACTIV, couvre les discussions en cours du Conseil du commerce et de la technologie (TTC) avec les États-Unis et l’Inde, respectivement, et les partenariats numériques avec le Japon, Singapour, la Corée du Sud et le Canada.
États-Unis
La Commission européenne et l’administration américaine doivent se réunir pour la quatrième réunion de haut niveau du TTC le 31 mai à Luleå, en Suède, pays qui assure actuellement la présidence tournante du Conseil de l’UE.
La présentation indique que les principaux points à l’ordre du jour seront les discussions stratégiques sur le commerce durable, la coopération sur les technologies émergentes et la sécurité économique, les discussions avec l’industrie sur l’infrastructure numérique, le dialogue sur le commerce et le travail et l’engagement des parties prenantes.
Selon une source informée en la matière, le dialogue sur le travail est particulièrement poussé par les syndicats américains, historiquement hostiles aux accords commerciaux. Les agendas nationaux devraient occuper une place importante au sommet, avec des élections clés prévues pour l’année prochaine des deux côtés de l’étang.
Pour la Commission, les livrables attendus de la réunion sont regroupés autour des thèmes des technologies émergentes, telles que la normalisation, l’intelligence artificielle et la coopération en matière de semi-conducteurs, la connectivité comme la 5G et les projets d’infrastructure dans les pays tiers, et les droits de l’homme dans les environnements numériques, notamment en ce qui concerne plates-formes et ingérence étrangère.
L’exécutif européen doit montrer des résultats concrets après près de deux ans de dialogue transatlantique.
Interrogée par les représentants nationaux sur leur réaction à une récente lettre d’éminents députés appelant à un sommet international sur l’intelligence artificielle « très puissante », la Commission a reconnu la demande mais a déclaré qu’aucun engagement ne pouvait être pris à ce stade.
« Ne vous attendez à rien de surprenant », a déclaré un responsable de l’UE à EURACTIV.
Inde
Sur le modèle du TTC UE-États-Unis, la Commission a lancé une plate-forme similaire avec l’Inde en avril 2022 « pour fournir un cadre pour opérationnaliser les décisions politiques, coordonner les travaux techniques et rendre compte au niveau politique pour la mise en œuvre et le suivi ».
La Commission a fait le point sur les trois groupes de travail avant la première réunion ministérielle qui aura lieu les 15 et 16 mai à Bruxelles.
La coopération se concentre sur les domaines de l’informatique haute performance et quantique, de l’IA, de la normalisation, des compétences numériques, de l’interopérabilité et de la sécurité des infrastructures publiques numériques.
Japon
Le sommet UE-Japon est attendu les 3 et 4 juillet, dates marquées comme « à confirmer ».
Ici, les priorités de l’UE résident dans la collaboration en matière de recherche et développement (R&D) pour les technologies des semi-conducteurs, en vue de renforcer la résilience de cette chaîne d’approvisionnement stratégique grâce à une surveillance conjointe. Un partenariat R&D est également envisagé sur la 6G.
La coopération dans le domaine du calcul haute performance est également mentionnée. L’UE souhaite parvenir à un accès mutuel aux supercalculateurs respectifs, créer des liens entre la communauté de la recherche et collaborer sur les communications par satellite à énergie quantique.
La Commission a également évoqué la connectivité arctique, qui concerne un câble sous-marin révélé par EURACTIV qui relierait l’Europe au Japon via l’Arctique, en évitant le goulot d’étranglement du canal de Suez. Le projet coûteux n’a jusqu’à présent pas réussi à obtenir le soutien des États-Unis et du Canada.
En outre, la Commission vise à promouvoir la gouvernance des données dans l’UE, à rendre opérationnelle l’initiative Data Free Flow with Trust et à finaliser les négociations commerciales sur les flux de données.
Corée du Sud
La date provisoire de la rencontre entre le commissaire au Marché intérieur Thierry Breton et le ministre sud-coréen des TIC et ministre des Sciences Lee Jong Ho est fixée au 30 juin.
Sans surprise, les semi-conducteurs figurent en tête de l’ordre du jour car le pays asiatique est l’un des principaux producteurs de puces au monde. La Commission veut favoriser les investissements des acteurs industriels coréens et pousser à la coopération sur les puces haut de gamme.
La convergence réglementaire semble également être une priorité, en particulier en ce qui concerne la loi sur les services numériques, la loi sur les marchés numériques et la loi sur l’IA de l’UE.
La Commission souhaite également échanger sur « une contribution juste et proportionnée à l’infrastructure de connectivité par tous les acteurs », faisant référence à la proposition de « partage équitable » pour laquelle les opérateurs télécoms désignent la Corée du Sud comme un modèle à suivre.
En outre, la présentation mentionne la coopération en matière de recherche et le développement d’une vision commune pour les technologies émergentes telles que l’IA et la 6G afin de construire une vision commune dans les forums internationaux de normalisation.
Le partenariat implique également des échanges de recherche sur l’informatique super et quantique.
Singapour
Le partenariat numérique avec Singapour a été lancé en février. Les priorités de la Commission comprennent des projets pilotes sur les identités numériques, des échanges sur la gouvernance et les normes de l’IA et le partage des meilleures pratiques pour la numérisation des PME.
Canada
L’exécutif européen souhaite transformer le dialogue numérique en cours avec le Canada en un partenariat axé sur l’IA, la R&D, la connectivité et la cybersécurité.
[Edited by Nathalie Weatherald]