Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 words
La consommation de gaz en France en 2023 a baissé de plus de 10 % en un an et d’environ 20 % par rapport à 2021, selon les derniers chiffres du principal gestionnaire de transport de France, GRTgaz, publiés mardi 27 février.
En 2023, la consommation française de gaz s’élèvera à 381 TWh, soit 11,4 % de moins qu’en 2022 (430 TWh) et 20 % de moins qu’en 2021 (474 TWh), bien loin du pic de consommation de 547 TWh de 2010.
Le gaz russe, qui représentait encore 17 % du gaz consommé en France en février 2022, est passé sous la barre des 9 %, selon le distributeur public GRDF.
Kpler, cabinet de conseil spécialisé dans le suivi des pétroliers de gaz naturel liquéfié (GNL), constate cependant que les importations russes de GNL restent importantes : 15 % du total à fin décembre 2023.
Néanmoins, la consommation globale a diminué.
L’un des principaux contributeurs à cette baisse a été l’industrie, dont la consommation a chuté de 18,2% en raison des changements dans l’activité industrielle, des efforts d’efficacité énergétique et de substitution énergétique, a noté GRTGaz. Certains processus ont dû être arrêtés parce que les prix étaient trop élevés ces dernières années, a-t-il ajouté.
« Sur la période 2024-2025, nous prévoyons que la consommation de gaz en France restera stable […] Nous ne prévoyons pas de nouvelle baisse de la consommation de gaz dans les années à venir.» a déclaré Sandrine Meunier, directrice générale de GRTgaz.
La production d’électricité au gaz revient déjà à la normale après avoir augmenté en 2022 en raison de la disponibilité réduite des centrales nucléaires.
Situation de l’UE
« En 2023, le système gazier européen va se consolider et s’adapter à la baisse des flux en provenance de Russie », a déclaré Meunier.
Entre 2022 et 2023, les approvisionnements en GNL passeront de 35 % à 41 % des approvisionnements totaux de gaz en Europe, marquant une nette baisse des approvisionnements en provenance des gazoducs russes. Ils ne représentent plus que 8 % des approvisionnements, contre 18 % en 2022 et 41 % avant la guerre en Ukraine.
Au total, les approvisionnements en gaz ont diminué de 14 % sur un an, grâce notamment à une baisse de la consommation, mais aussi à des stockages bien approvisionnés.
Au total, GNL et gazoducs, le gaz russe représente encore environ 15 % des approvisionnements de l’UE.
Dans le cadre de cette tendance, la France profite de l’inversion des flux traditionnellement de l’Est vers l’Ouest pour confirmer sa position de leader européen de l’approvisionnement en GNL, avec 22 % des flux (19 % pour l’Espagne). Ceci malgré une baisse entre 2022 et 2023.
Ainsi, 112 TWh ont été acheminés de la France vers ses voisins, notamment les plus proches : Belgique, Allemagne et Italie. Ces deux derniers ont enregistré les plus fortes baisses de consommation de gaz en Europe.
[Edited by Zoran Radosavljevic]