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© Reuter.
Par Hyunsu Yim
SÉOUL (Reuters) – La Corée du Sud a effectué lundi avec succès le vol d’une fusée à combustible solide transportant un satellite au-dessus de la mer près de l’île de Jeju, a annoncé le ministère de la Défense, dans un contexte de course spatiale croissante avec son voisin nord-coréen.
Il s’agit du troisième test réussi de la technologie de la fusée après deux autres en mars et décembre 2022.
Le lancement de lundi impliquait une technologie développée par l’Agence publique pour le développement de la défense, ainsi qu’un propulseur et un satellite produits par la société sud-coréenne Hanwha Systems, a indiqué le ministère dans un communiqué.
Hanwha Systems a déclaré que le satellite, qui sera utilisé à des fins civiles, notamment pour la surveillance de l’environnement, avait envoyé avec succès des signaux au centre de contrôle au sol.
Le ministère a salué ce lancement comme une étape importante juste après le lancement par Pyongyang de son premier satellite espion militaire, que les États-Unis et leurs alliés ont condamné pour avoir utilisé une technologie de missile contraire à la résolution de sécurité de l’ONU.
Le lancement réussi de la Corée du Sud permettra au pays d’accélérer ses capacités de surveillance et de reconnaissance, a indiqué le ministère.
Une fusée SpaceX Falcon 9 a mis en orbite vendredi le premier satellite espion sud-coréen depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.
La Corée du Nord a dénoncé lundi ce qu’elle a qualifié de « double standard » de Washington concernant les lancements de satellites des deux Corées et a déclaré que de telles normes américaines « brigandales » ne seraient jamais tolérées.
« La Corée du Nord continuera (…) à poursuivre l’importante mission consistant à établir des capacités de surveillance aérospatiale pour surveiller et contrôler minutieusement les mouvements militaires des Etats-Unis et d’autres forces hostiles », a déclaré l’agence spatiale nord-coréenne dans un communiqué publié par le média d’État KCNA.
Le mois dernier, la Corée du Nord a lancé son propre satellite de reconnaissance militaire, et le dirigeant Kim Jong Un a reçu des photos de la Maison Blanche, du Pentagone et des porte-avions américains sur une base navale à Norfolk, en Virginie, selon les médias officiels.
Un satellite de reconnaissance fonctionnel pourrait permettre à la Corée du Nord de surveiller à distance les troupes américaines, sud-coréennes et japonaises. Les satellites de la Corée du Sud réduiraient sa dépendance à l’égard des systèmes de renseignement américains.
Pyongyang n’a publié aucune image, laissant les analystes et les gouvernements étrangers débattre de la capacité du nouveau satellite et a défendu les lancements de satellites dans le cadre de ses droits souverains en réponse aux critiques.