Customize this title in frenchLa cour des comptes de l’UE dénonce le manque d’éclat des efforts de l’UE en matière de protection des sols

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La Commission européenne et les États membres de l’UE ne sont pas assez ambitieux avec leurs protections pour le sol de l’UE, dont près de 70 % se sont avérés insalubres, a déclaré la Cour des comptes européenne.

Lire l’article original en français ici.

La toute première proposition de la Commission européenne visant à réglementer la surveillance des sols protégés, présentée le 5 juillet, a déjà fait l’objet de vives critiques.

Après que les eurodéputés verts aient déploré une version « édulcorée » de la proposition initiale, c’était maintenant au tour du chien de garde financier de l’UE d’intervenir, dans un rapport publié lundi 10 juillet.

« En Europe, de vastes étendues de sols sont insalubres. Cela devrait servir de sonnette d’alarme pour que l’UE retrousse ses manches et remette nos sols en bonne santé », a déclaré Eva Lindström, membre de la Cour des comptes européenne en charge du rapport, dans un communiqué de presse.

« Les modifications à venir des règles de l’UE sont une opportunité pour les législateurs européens de relever les normes relatives aux sols dans toute l’Europe », a-t-elle poursuivi.

La proposition de la Commission propose une « définition harmonisée » et un « cadre de surveillance » pour les sols utilisant les données de l’UE, y compris du satellite Copernicus.

Cependant, contrairement à la stratégie de l’UE sur les sols présentée en 2021, la loi ne contient aucune mesure de protection contraignante.

Des cartes récentes montrent que 60 à 70 % des sols européens sont malsains, en partie à cause de mauvaises pratiques de gestion des sols et du fumier.

Les coûts associés à cette dégradation sont estimés à plus de 50 milliards d’euros par an.

Les mesures actuelles ne vont pas assez loin

La Cour des comptes a également indiqué que l’Union européenne dispose des outils financiers et législatifs pour assurer une gestion durable des sols.

Il s’agit notamment de la directive européenne sur les nitrates, introduite pour réduire la pollution azotée par les effluents d’élevage, et de la politique agricole commune (PAC), qui récompense les bonnes pratiques – 85 milliards d’euros ont été investis dans la santé des sols entre 2014 et 2020.

Mais ces dispositions ne « vont pas assez loin », selon l’institution financière.

L’audit réalisé dans différents pays membres révèle qu’en France, par exemple, la protection minimale des sols « ne s’applique qu’aux zones vulnérables aux nitrates », même si cela fait partie des conditions pour bénéficier des aides de la PAC. Cependant, cette condition est déjà incluse dans les exigences de l’UE en matière de conditionnalité, qui ne relèvent pas du champ d’application de la PAC – un chevauchement qui, selon la Cour des comptes, réduit le champ d’action.

En France, par exemple, « 11 % des terres arables […] a été laissé à nu en 2017 », soulignent les auditeurs.

Dans l’ensemble, « les exigences que les pays de l’UE imposent au sol ne nécessitent pratiquement aucun changement dans les pratiques agricoles et ne peuvent améliorer que marginalement la santé des sols », a également déclaré la Cour.

Mais les politiques de l’UE et des États membres sont « insuffisantes » et ont « un impact limité », a-t-il ajouté.

Les dérogations ne sont pas la réponse

Les dérogations accordées aux États membres constituent un autre point d’achoppement pour l’auditeur.

Il fait référence à l’augmentation des niveaux de pollution dans les exploitations agricoles qui ont bénéficié de dérogations en vertu de la directive européenne sur les nitrates. La liste des pays ne respectant pas la directive est « très longue », a ajouté le tribunal.

Il en va de même pour les règles de la PAC.

« En France, nous avons estimé qu’environ 35% seulement des exploitations étaient tenues d’appliquer les trois pratiques de verdissement (diversification des cultures, maintien des prairies permanentes, zones d’intérêt écologique) sur la période 2017-2019 », indique également le rapport.

Toutefois, la Cour reconnaît que les différences entre les États membres et le manque de données dont dispose la Commission ne permettent pas d’établir des moyennes européennes pertinentes pour la gestion et la protection des sols.

Veille, recherche et innovation

Dans une réponse publiée le lendemain de la publication du rapport, la Commission se dit à l’origine de « la toute première législation européenne sur les sols ».

La Commission a également noté que la nouvelle PAC – qui n’a pas été prise en compte dans le rapport – a depuis lors renforcé les conditions environnementales. « 47,4 % de la SAU totale de l’UE [utilised agricultural area] seront couverts par des engagements soutenus bénéfiques pour la gestion des sols afin d’améliorer la santé des sols », a déclaré l’exécutif européen.

La Commission souligne également le rôle des États membres dans la mise en œuvre de la législation de l’UE.

Pourtant, la Commission a déclaré qu’elle « continuerait à surveiller la manière dont [they] mettre en œuvre la directive sur les nitrates » et « évaluera également attentivement les futures demandes de dérogations ».

Bruxelles mise également sur le monitoring et la production de données, qui sont au cœur de sa nouvelle proposition. Il s’agit d’aider la recherche et l’innovation à trouver de nouvelles méthodes de traitement, à augmenter la fertilisation des sols et à réduire la consommation d’eau et de nutriments.

Le Parlement européen et le Conseil débattront du texte de la Commission au cours des prochains mois en vue de s’engager sur l’objectif de l’UE d’avoir 75 % de sols sains d’ici 2030.

« Nous espérons que notre audit apportera une valeur ajoutée dans ce contexte », a conclu la Cour des comptes.

[Edited by Nathalie Weatherald]

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