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Un juge de la Cour suprême a ordonné vendredi à l’ex-président brésilien Jair Bolsonaro d’être interrogé par la police au sujet de l’invasion par ses partisans du palais présidentiel, du Congrès et de la Haute Cour le 8 janvier.
Le juge Alexandre de Moraes a décidé que Bolsonaro devait comparaître devant la police fédérale dans les 10 jours pour répondre aux questions sur les accusations d’avoir incité les émeutiers, qui ont appelé à l’éviction du président Luiz Inacio Lula da Silva, qui a battu Bolsonaro lors des élections de l’année dernière.
« Je fais droit à la demande du bureau du procureur général et détermine que la police fédérale doit recueillir le témoignage de Jair Messias Bolsonaro dans un délai maximum de 10 jours », a écrit Moraes dans le jugement, obtenu par l’AFP.
Des milliers de partisans d’extrême droite de Bolsonaro ont pris d’assaut les couloirs du pouvoir à Brasilia le 8 janvier, saccageant des bureaux, vandalisant des œuvres d’art et appelant l’armée à intervenir pour évincer le vétéran de gauche Lula.
Les scènes ont établi de nombreuses comparaisons avec les émeutes du 6 janvier 2021 à Washington, lorsque des partisans de l’ancien président Donald Trump – le modèle politique de Bolsonaro – ont envahi le bâtiment du Capitole américain dans une tentative infructueuse d’annuler sa défaite électorale.
Les émeutes à Brasilia sont survenues une semaine après que Lula, qui dirigeait auparavant le Brésil de 2003 à 2010, a pris ses fonctions après avoir battu de justesse Bolsonaro lors d’une élection brutale et controversée en octobre dernier.
Les procureurs ont demandé que Bolsonaro fasse l’objet d’une enquête sur une vidéo qu’il a publiée en ligne – puis supprimée – deux jours après les attentats, dans laquelle il décrivait l’élection de Lula comme illégitime.
Cependant, les procureurs ont déclaré que leur enquête sur l’ex-président ne se limiterait pas à la vidéo, mais à « une enquête complète sur tous les actes avant et après le 8 janvier ».
Bolsonaro, parti pour l’État américain de Floride dans les derniers jours de son mandat, est rentré au Brésil le 30 mars, jurant de s’opposer au gouvernement de Lula.
(AFP)