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La Cour suprême espagnole enquête sur l’ancien président catalan Carles Puigdemont, en fuite depuis la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, pour terrorisme, une décision qui exerce une pression supplémentaire sur le Premier ministre Pedro Sánchez, qui compte sur le soutien des séparatistes pour rester au pouvoir. .
Selon le tribunal, l’enquête implique également le député régional catalan Ruben Wagensberg, un militant séparatiste qui a fui en Suisse plus tôt cette année, a rapporté EFE, partenaire d’Euractiv.
L’enquête judiciaire espagnole se concentrera sur les actions menées en 2019 par des militants du mouvement séparatiste radical catalan Tsunami Démocratique pour protester contre une décision de justice qui a condamné plusieurs dirigeants séparatistes à la prison mais a été graciée par Sanchez en 2021.
« Le jour même où j’ai été accusé d’avoir reçu en cadeau une Rolex de 7 000 €, j’ai été inculpé de terroriste. Je pense qu’il ne manque plus qu’un compte (bancaire) au Panama. La Matrice judiciaire espagnole a adapté la maxime du mauvais journalisme : ne laissez pas la réalité gâcher un bon acte d’accusation (une histoire) », a écrit Puigdemont sur X en réponse à la décision de la Cour suprême.
Puigdemont, leader du parti séparatiste de droite Ensemble pour la Catalogne (JxCat), et Ruben Wagensberg doivent comparaître devant le tribunal « après enquête, avec tous les droits et garanties prévus par notre système juridique », ont déclaré jeudi les juges.
Le « terrorisme » n’est pas seulement l’ETA ou le Jihad
Wagensberg et Puigdemont, qui sont députés européens, bénéficient actuellement de l’immunité parlementaire.
La décision de la Cour suprême intervient après un débat acharné entre les meilleurs experts juridiques sur la question de savoir si Puigdemont peut faire l’objet d’une enquête et éventuellement être condamné pour crimes terroristes, un concept qui a également suscité un profond débat.
Selon le juge, il ne fait « aucun doute » que certains événements violents survenus en 2019, dont le Tsunami Démocratique et finalement Puigdemont sont tenus pour responsables en tant qu’« auteurs intellectuels possibles », parmi lesquels le blocus de l’aéroport de Barcelone par plusieurs manifestants séparatistes, correspondent à un « crime de terrorisme ».
Pour étayer leur opinion, les juges de la Cour suprême ont précisé que l’opinion de certains médias et de certains hommes politiques (de gauche) selon laquelle « seules les actions (du groupe terroriste basque) ETA (aujourd’hui dissous) ou du Jihad méritent d’être traitées. comme terrorisme, est incompatible avec la définition du terrorisme dérivée » de l’article 573 du Code pénal espagnol.
Une « tempête parfaite » sur Sánchez
La décision de la Cour suprême d’enquêter sur l’ancien président catalan intervient alors qu’une loi d’amnistie controversée visant à gracier des centaines de séparatistes catalans impliqués dans des actions illégales entre 2012 et 2023 est en cours d’examen au Parlement et pourrait également couvrir des délits de terrorisme.
Puigdemont et l’autre principal parti séparatiste catalan, ainsi que son rival politique, la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), exigent que Sánchez inclue les crimes terroristes dans le texte du futur Etat de droit extraordinaire en échange du premier ministre et du PSOE le soutien parlementaire du leader, essentiel pour assurer la stabilité de la législature de quatre ans.
La décision de la Cour suprême espagnole ajoute encore à la pression sur le gouvernement de Sánchez, qui est confronté depuis la semaine dernière à une grave crise de réputation et d’image suite à l’éclatement d’un important scandale de corruption impliquant l’ancien ministre des Transports José Luis Ábalos, qui était le bras droit du premier ministre. pendant plusieurs années dans les gouvernements précédents.
(Fernando Heller | EuroEFE.Euractiv.es)