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Le Conseil constitutionnel, la plus haute juridiction française, a jugé vendredi 14 avril que la réforme des retraites était conforme à la Constitution, notamment en relevant l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans.
Il a conclu que le relèvement de l’âge légal était «approprié» pour atteindre les objectifs du gouvernement visant à garantir que les systèmes de retraite se rapprocheraient de la viabilité financière, selon la décision finale.
La Cour a en outre statué que l’utilisation d’une combinaison d’outils constitutionnels pour accélérer les débats parlementaires était légale en vertu de la Constitution, bien qu' »inhabituelle », de sorte que le gouvernement était dans son droit de les utiliser au maximum.
La réforme des retraites a été une source de tensions politiques importantes depuis son introduction en janvier. Une grande majorité de Français s’est opposée au projet de loi, notamment au relèvement de l’âge légal de départ à la retraite.
Cependant, un certain nombre d’articles de la réforme des retraites ont été censurés, et donc supprimés, au motif qu’ils ne « cadraient » pas avec le champ d’application du projet de loi dans son ensemble, poursuit la décision.
Cela comprend une mesure obligeant les entreprises à publier la proportion de personnes de 55 ans et plus dans leur effectif. Une autre disposition relative à la création d’un nouveau contrat des plus de 55 ans a également été rejetée.
La tâche du Conseil
Le Conseil constitutionnel avait été chargé fin mars par le gouvernement et les partis d’opposition – des deux côtés de l’allée – de vérifier la légalité de la réforme.
L’opposition avait soulevé des questions sur la légalité de l’outil législatif, l’article 47-1 de la Constitution, utilisé pour faire passer la réforme, qui plafonnait effectivement les débats à 20 jours au total dans chaque Chambre.
Cependant, l’article ne s’applique qu’aux lois de finances – et les critiques ont fait valoir que la réforme ne concerne pas seulement les préoccupations budgétaires, mais représente plutôt une refonte radicale du système de retraite tel qu’il fonctionne actuellement en France.
Le Conseil devait donc déterminer si l’utilisation d’un tel outil juridique est effectivement constitutionnelle – ce qu’il a conclu que c’était le cas.
C’est la première fois depuis la création du Conseil en 1958 qu’il doit statuer sur de tels motifs.
En outre, les oppositions ont demandé à la Cour d’examiner si l’utilisation extensive des pouvoirs constitutionnels – y compris l’adoption du projet de loi sans vote en utilisant un autre article de la Constitution, 49-3 – a conduit à des informations « erronées, non sincères et incorrectes » sur les détails de la législation. , selon la requête officielle déposée par la coalition de gauche NUPES.
Selon les signataires de la demande, cela a empêché les législateurs de prendre une décision éclairée et éclairée – mais la Cour a statué dans le sens opposé.
Enfin, la Cour a été invitée à se pencher sur le déclenchement d’un soi-disant « référendum citoyen », qui viserait à plafonner l’âge légal de la retraite à 62 ans. Cela a été annulé, au motif que cela aurait exigé que l’âge de la retraite soit fixé à 64 ans par la loi avant qu’un référendum puisse être déclenché.
Les protestations se poursuivent
Les manifestants ont riposté contre le relèvement de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans, arguant que cela avait des effets distributifs inégaux. Selon eux, le relèvement de l’âge nuirait le plus aux personnes proches de la retraite et aux segments les plus pauvres de la population qui ne peuvent pas se permettre de prendre une retraite anticipée.
Le gouvernement, en revanche, a tenu bon, arguant que la réforme était essentielle pour redresser les finances publiques.
« Ne jamais abandonner, telle est ma devise », a déclaré vendredi le président français Emmanuel Macron, quelques heures avant que la décision ne soit rendue publique.
Quelques minutes après la publication de la décision de la Cour, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré : « Cela marque la fin du processus législatif et constitutionnel ».
Les syndicats et les partis d’opposition se sont engagés à poursuivre les protestations jusqu’à ce que la réforme soit reportée dans son intégralité. Au moment où la décision a été rendue, une marche spontanée avait pris de l’ampleur dans le centre de Paris.
Emmanuel Macron peut désormais signer la réforme dans la loi.
[Edited by Nathalie Weatherald]