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La couverture des questions européennes a augmenté dans les médias audiovisuels français en raison de la guerre en Ukraine mais reste limitée, selon le groupe de réflexion de la Fondation Jean-Jaurès, qui propose des objectifs contraignants pour augmenter les reportages.
Lisez l’histoire française originale ici.
Depuis plusieurs années, la Fondation Jean-Jaurès, un groupe de réflexion de centre gauche, évalue l’étendue de la couverture liée à l’UE dans les médias français.
Dans son étude pour 2022, le think tank note que, malgré l’importance des décisions au niveau de l’UE, le bloc et ses institutions sont encore mal couverts par les radios et télévisions françaises – et ce malgré le fait que la guerre en Ukraine a conduit à un doublement du volume de couverture dans les médias audiovisuels.
Par exemple, la couverture liée à l’UE est passée de 2,1 % en 2021 à 5,7 % en 2022, dépassant le précédent pic de 4,8 % enregistré lors des élections européennes de 2019.
Le think tank français souligne également une différence de traitement significative entre les chaînes du secteur privé et celles du secteur public.
Par rapport au radiodiffuseur de service public France 24les chaînes d’information en continu avaient nettement moins de couverture européenne en 2022.
France 24 consacré 5,9 % de son temps d’antenne à des sujets européens entre 2020 et 2022, tandis que CNEWS et LCI, toutes deux privées, consacrent environ 2 % de leur couverture aux sujets européens. Pour BFM TVpremière chaîne d’information de France, la proportion n’est que de 1,5 %.
Concernant les radiodiffuseurs, les chiffres sont plus ou moins les mêmes : 3,2% des reportages sur France Inter (radio publique) ont à voir avec l’UE. Le chiffre est plus faible sur Europe 1 (2,2 %), franceinfo (2%), CMR (1,7 %) et RTL (1,3%).
La différence entre les médias publics et privés s’explique en partie par le fait que la plupart des chaînes privées n’ont pas de correspondants permanents à Bruxelles.
Compte tenu du coût d’affectation d’un correspondant et de l’intérêt modéré des téléspectateurs pour les questions européennes, cela n’avait pas forcément de sens, a déclaré à EURACTIV France un responsable de la chaîne LCI.
Il a blâmé les institutions de l’UE, qui, selon lui, ne sont pas proactives dans la communication avec les médias nationaux.
Ukraine, présidence de l’UE, Qatargate
L’année dernière, la couverture liée à l’UE a augmenté en raison de la guerre en Ukraine et parce que la France a pris la tête de la présidence du Conseil de l’UE pour le premier semestre 2022.
La crise énergétique et le scandale du Qatargate ont également contribué à l’augmentation de la couverture européenne.
Selon le groupe de réflexion, la couverture liée au Parlement européen s’est concentrée sur le discours sur l’état de l’Union de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et sur le discours du président français Emmanuel Macron aux députés.
Mais l’étude a également montré que les dirigeants de l’UE avaient davantage parlé aux médias français en 2022 par rapport à 2016-2020.
Comment augmenter la couverture de l’UE ?
Pour assurer la couverture des sujets liés à l’UE en France, la Fondation Jean-Jaurès propose que l’État fixe des objectifs précis aux médias publics et les intègre dans les contrats d’objectifs et de moyens conclus entre les médias publics et l’État.
Pour les diffuseurs privés, le groupe de réflexion recommande au gouvernement de s’assurer que la couverture des affaires européennes figure « parmi les obligations éthiques des diffuseurs privés » et de le faire respecter via l’Autorité de régulation de l’audiovisuel et de la communication numérique, connue sous le nom d’Arcom.
Mais les chaînes privées ont rejeté cette solution.
Selon le responsable de LCI interrogé par EURACTIV France, cela risque d’être contre-productif en termes de soutien de l’UE, car cela pourrait rebuter les téléspectateurs et leur donner le sentiment que l’information européenne est imposée et contrainte par l’État.
C’était pourtant la principale demande formulée par un groupe de députés français de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak dans une lettre envoyée en mai.
Pour eux, il y a un besoin de « connaissances accrues [by citizens] des victoires européennes, mais aussi de ses insuffisances. Les législateurs demandent également que davantage d’informations soient diffusées sur le fonctionnement de l’Union européenne « et ce qu’elle fait au quotidien ».
A l’approche des élections européennes de 2024, c’est « un enjeu démocratique », ajoutent-ils, et « l’absence de vrais chiffres n’encourage pas suffisamment [issuers] s’intéresser pleinement au sujet ».
Les députés n’ont pas encore reçu de réponse du gouvernement.