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Les règles visant à protéger les secteurs de l’énergie, des banques et des transports doivent être mises en place d’ici le 17 octobre de cette année.
Seule la Croatie a jusqu’à présent officiellement notifié à la Commission européenne une transposition partielle des règles de cybersécurité de l’UE, conçues pour protéger les entités critiques, telles que les infrastructures énergétiques, de transport, bancaires, d’eau et numériques, contre des incidents majeurs.
Les lois nationales mettant en œuvre la directive 2 sur la sécurité des réseaux et de l’information (NIS2) devraient être en vigueur dans tous les pays de l’UE d’ici le 17 octobre de cette année, après son approbation en 2022.
Certains autres pays, dont la Belgique, la Finlande et les Pays-Bas, ont entamé un processus de consultation. Le législateur français a également entamé les travaux préparatoires pour transposer la loi.
La Commission européenne a proposé NIS 2 dans le but de suivre le rythme de la numérisation croissante et de l’évolution du paysage des menaces en matière de cybersécurité. Selon un porte-parole de l’exécutif européen, la première directive proposée en 2016 n’a pas réussi à améliorer la cyber-résilience des entreprises opérant dans l’UE et n’a pas favorisé une réponse commune à la crise.
NIS 1 visait à renforcer la résilience des réseaux et des systèmes d’information dans toute l’Europe face aux risques de cybersécurité. Les entreprises doivent notifier, en cas d’incidents entraînant de graves perturbations opérationnelles, émettre un avertissement dans les 24 heures et remettre un rapport d’incident dans les 72 heures.
Attaques
Une étude publiée aujourd’hui (27 mars) par la société informatique Cisco a révélé que 69 % des entreprises européennes s’attendent à être perturbées par une cyberattaque au cours des deux prochaines années, et 49 % d’entre elles ont subi un incident au cours des 12 derniers mois. En outre, seuls 3 % disposent de protections en matière de cybersécurité jugées « matures » pour rester résilientes face à un paysage de menaces en évolution.
Selon l’enquête réalisée en janvier et février de cette année, environ 22 % des personnes interrogées se sentent très confiantes dans leur capacité à rester résilientes face à l’évolution du paysage de la cybersécurité.
Roberto Viola, directeur général de l’unité numérique de la commission, a déclaré la semaine dernière (19 mars) que les investissements dans la cybersécurité doivent doubler sous le prochain mandat de la commission afin de garantir la résilience du bloc face aux contre-attaques. En décembre dernier, la commission a réservé 214 millions d’euros pour 2024 à la cybersécurité, afin d’améliorer la résilience collective de l’Union face aux cybermenaces.