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Les ministres de l’UE ont approuvé la directive sur la transparence des rémunérations lundi 24 avril, établissant des règles et des critères visant à combler l’écart de rémunération entre les sexes et à accroître la transparence des salaires dans les États membres.
Le directif, proposé par la Commission européenne en 2021, a été formellement adopté par le Parlement européen le 30 mars et n’a attendu que le sceau d’approbation des ministres nationaux. Les nouvelles règles devront désormais être transposées dans la législation nationale dans un délai de trois ans.
Si le principe d’un salaire égal pour un même travail ou un travail de valeur égale est inscrite dans le traité sur l’UE, la discrimination salariale est encore largement répandue dans l’Union, avec un écart salarial moyen de 12,7 %.
Les nouvelles règles de l’UE visent à réduire l’écart de rémunération entre les sexes tout en rendant les salaires plus transparents pour les employés et les futurs travailleurs.
Accroître la transparence
La directive sur la transparence des rémunérations oblige les entreprises de l’UE à signaler et à corriger leurs disparités salariales entre les sexes.
Si l’écart dépasse 5 %, les entreprises de plus de 100 salariés devront émettre un l’évaluation des salaires en collaboration avec les représentants des travailleurs afin « d’identifier, de corriger et de prévenir les différences de rémunération entre les femmes et les hommes » – à moins qu’elles ne soient justifiées sur la base de critères objectifs et non sexistes.
En outre, les employés auront le droit d’accéder à des données ventilées par sexe sur les salaires et les critères objectifs et non sexistes définissant les augmentations salariales. Les clauses contractuelles empêchant les travailleurs de divulguer des informations sur leur salaire ne seront pas autorisées.
Les règles garantiront également que les demandeurs d’emploi pourront accéder aux informations sur l’échelle salariale des postes pour lesquels ils postulent, tandis que les employeurs ne pourront pas poser de questions sur leur historique de rémunération, limitant ainsi la possibilité que le salaire antérieur des demandeurs d’emploi influence le salaire proposé aux eux. Dans le même temps, les postes vacants et les intitulés de poste devront être non sexistes.
En vertu de la directive, les États membres sont invités à mettre en place des sanctions, y compris des amendes, pour les entreprises qui ne respectent pas les obligations en matière d’égalité de rémunération. Dans le même temps, les victimes de discrimination salariale auront droit à une indemnisation, la discrimination intersectionnelle – l’interaction entre la race, la classe et la discrimination fondée sur le sexe – étant considérée comme un facteur aggravant.
Mise en œuvre des nouvelles règles
Les pays de l’UE auront jusqu’à trois ans pour transposer la directive dans leur législation nationale, lorsqu’elle deviendra contraignante.
La directive obligera les entreprises de plus de 250 salariés à faire un rapport annuel sur l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, tandis que les entreprises de plus de 100 salariés devront faire rapport sur leur écart tous les trois ans.
Les obligations de déclaration pour les petites entreprises seront volontaires et les États membres pourront établir des dispositions plus favorables aux travailleurs que celles prévues par la directive européenne.
[Edited by Zoran Radosavljevic]