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Les populistes de droite suisses semblent prêts à remporter les élections générales de dimanche (22 octobre) après une campagne alimentée par une rhétorique anti-immigration de masse et des promesses de lutter contre la « folie réveillée ».
Les bureaux de vote ne sont ouverts que quelques heures dimanche matin, car la grande majorité des électeurs suisses déposent leur bulletin de vote dans les quatre semaines précédant le jour du scrutin.
Une première projection des résultats, donnant uniquement des pourcentages, est attendue vers 16h00 (14h00 GMT).
Ce riche pays européen de 8,8 millions d’habitants vote pour les 200 sièges de la chambre basse du Conseil national du Parlement et pour les 46 sièges de la chambre haute du Conseil des Etats.
Le Conseil des Etats, qui représente les cantons qui composent la Suisse, est dominé par le centre-droit Le Centre et le parti de droite FDP.Les Libéraux.
Les élections, au scrutin majoritaire, modifient rarement la balance.
À la Chambre basse, où est utilisée la représentation proportionnelle, l’UDC, populiste de droite, est en passe de consolider sa position de principale force politique.
Dans le même temps, les Verts devraient céder du terrain aux sociaux-démocrates, selon les enquêtes d’opinion.
Les élections suisses surviennent alors que les attentats terroristes reviennent en Europe, d’abord en France puis à Bruxelles.
Sean Muller, professeur à l’Institut d’études politiques de l’Université de Lausanne, a déclaré que même si la plupart des gens ont déjà voté, il ne pense pas que les indécis jusqu’à présent verront leur vote influencé par les événements récents « car en tant que pays neutre, nous considérons toujours à l’abri du terrorisme », a-t-il déclaré à l’AFP.
L’UDC a le vent en poupe
L’UDC, fortement anti-UE, défend farouchement la neutralité militaire de longue date de la Suisse, mais estime que ce principe a été trop mis à l’épreuve ces derniers mois.
La Suisse ne fait pas partie de l’Union européenne, mais elle a appliqué les sanctions économiques de l’UE contre la Russie suite à l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par Moscou.
Cela dit, la campagne électorale de l’UDC s’est concentrée sur son thème favori : la lutte contre « l’immigration de masse » et le refus d’une Suisse de 10 millions d’habitants.
La Commission fédérale contre le racisme a accusé l’UDC de mener une campagne « xénophobe » sur les réseaux sociaux en mettant en avant des affaires pénales perpétrées par des étrangers.
C’est « Nouvelle normalité ? » les publicités sur les réseaux sociaux ont plongé dans un monde de couteaux ensanglantés, de criminels cagoulés, de poings, de visages meurtris et de femmes effrayées.
Il a également lancé la guerre contre la « folie éveillée ».
« Les drag queens, les antifas et les militants pour le climat vont tous voter ! Aux élections, ils pourraient ruiner la Suisse et notre société. Nous ne les laisserons pas ! a déclaré l’aile jeunesse de l’UDC lors d’une dernière poussée en faveur des votes.
Même si la Suisse reste l’un des pays les plus riches du monde, avec un taux de chômage d’environ 2% et un PIB par habitant très élevé, le message de l’UDC continue de toucher une corde sensible.
Le parti est arrivé en tête de toutes les élections au Conseil national depuis 1999, même si son soutien a fluctué.
« Il est vrai qu’il y a quatre ans, nos voix ont baissé », a déclaré à l’AFP le leader de l’UDC, Marco Chiesa.
Même si «nous sommes toujours le premier parti, nous voulons récupérer 100 000 électeurs, pour nous rapprocher des 30 pour cent», ce qu’aucun parti suisse n’a jamais réalisé avec le système de représentation proportionnelle.
Climat et coût de la vie
De l’autre côté de l’hémicycle du Conseil national, au Palais fédéral à Berne, les Verts et les Verts-libéraux ne devraient probablement pas conserver leurs gains de 2019.
Même si le changement climatique reste un enjeu majeur en Suisse – où les glaciers alpins reculent à un rythme exceptionnel – le mouvement écologiste semble avoir perdu de son élan pendant la pandémie de Covid-19.
Le coût de la vie a également volé la vedette au changement climatique, l’inflation et la hausse des coûts de l’assurance maladie frappant les poches des gens.
Les sociaux-démocrates espèrent progresser sur ces questions et réclament des réformes qui indexeraient les cotisations d’assurance maladie sur le revenu.
Cependant, la plupart des électeurs auront tendance à être apathiques : le taux de participation aux élections générales est généralement d’environ 45 %.
Les 246 parlementaires nouvellement élus choisiront les sept membres du gouvernement le 13 décembre.
Les sièges sont répartis en 2-2-2-1 entre les quatre principaux partis. Le Conseil fédéral est le chef de l’Etat collectif de la Suisse et ses décisions sont prises par consensus.