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Le groupe parlementaire CDU/CSU veut créer une commission d’enquête sur l’affaire Warburg Bank. C’est ce qu’a annoncé le chef du groupe parlementaire Mathias Middelberg (CDU) à Berlin. La demande se fera dans la première semaine de la session après Pâques.
La Warburg Bank a été impliquée dans le scandale Cum-Ex, l’un des plus grands scandales fiscaux de l’histoire allemande d’après-guerre. Pendant des années, les banques et les investisseurs se sont fait rembourser l’impôt sur les plus-values par le fisc avec une confusion sophistiquée, qui n’a jamais été payée. Les autorités fiscales allemandes auraient perdu près de 36 milliards d’euros de recettes fiscales entre 2000 et 2020 à la suite de Cum-Ex et des transactions connexes. L’affaire est également traitée judiciairement.
La commission examinera également le rôle du chancelier Olaf Scholz. Durant son mandat de maire de Hambourg, il a rencontré les actionnaires de Warburg-Bank, Christian Olearius et Max Warburg, en 2016 et 2017. En 2016, l’administration fiscale de Hambourg s’est temporairement abstenue d’appliquer un remboursement d’impôt de 47 millions d’euros. Ce n’est que sous la pression du ministère fédéral des Finances et en vertu d’une ordonnance du tribunal qu’il s’est occupé de la collecte.
Il y a une allégation selon laquelle Scholz aurait eu une influence politique sur l’affaire fiscale. La CDU lui reproche d’avoir régulièrement éludé les questions sur l’affaire, par exemple au sein de la commission des finances du Bundestag. Dans la coalition des feux de circulation, on disait alors toujours que le chancelier avait déjà parlé à une commission d’enquête du parlement de l’État de Hambourg. Là, Scholz a admis que les réunions ont eu lieu, mais a évoqué des lacunes dans la mémoire en ce qui concerne le contenu des pourparlers. Il a rejeté le soupçon d’influence politique.
Début mars, le parquet de Hambourg a déclaré qu’en relation avec les transactions cum-ex de la banque, il n’y avait aucun soupçon initial contre le chancelier pour de fausses déclarations sans serment. L’avocat pénaliste Gerhard Strate avait accusé Scholz d’avoir fait différentes déclarations sur sa mémoire devant la commission des finances du Bundestag et devant la commission d’enquête du parlement de Hambourg.
Pour une commission d’enquête au Bundestag, 25 % du parlement doivent être d’accord. Les 197 sièges de la faction Union sont suffisants pour cela. La gauche examine si elle soutiendra la candidature, comme l’a déclaré son porte-parole de la politique financière Christian Görke.