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La Finlande fermera complètement sa frontière avec la Russie pendant deux semaines après un afflux de demandeurs d’asile franchissant la frontière, a annoncé mardi le Premier ministre finlandais Petteri Orpo.
« Il s’agit d’une activité d’influence de la Russie et nous ne l’acceptons pas », a déclaré Orpo lors d’une conférence de presse, selon le journal finlandais Helsingin Sanomat. La fermeture de la frontière pour deux semaines entrera en vigueur dans la nuit de mercredi à jeudi et prendra fin le 13 décembre, rapporte le journal.
La décision d’Helsinki fait suite à la décision prise la semaine dernière par l’agence européenne des frontières Frontex de déployer des gardes-frontières et d’autres personnels, ainsi que du matériel, pour renforcer les activités de contrôle des frontières de la Finlande, sur fond d’accusations de la Finlande selon lesquelles Moscou alimente l’afflux de migrants. Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées depuis que Moscou a lancé son invasion de l’Ukraine en 2022, incitant la Finlande à rejoindre l’alliance militaire de l’OTAN.
Lundi, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a accusé la Russie d’utiliser la migration comme outil pour faire pression sur la Finlande. « L’OTAN est solidaire de notre alliée la Finlande », a-t-il déclaré.
À la fin de la semaine dernière, le journal finlandais Iltalehti a rapporté que les ambassades russes avaient commencé à délivrer des visas aux personnes de la Corne de l’Afrique pour entrer en Russie et poursuivre ensuite leur voyage jusqu’à la frontière finlandaise avec l’aide des services de sécurité de Moscou.
Le Kremlin a nié ces allégations à plusieurs reprises, le ministère russe des Affaires étrangères affirmant que la décision antérieure prise par la Finlande de fermer un certain nombre de points de contrôle à la frontière avec la Russie était « sans équivoque » provocatrice.
En 2021, la Pologne a repoussé les tentatives des demandeurs d’asile de franchir sa frontière orientale, alors que la Biélorussie prévoyait d’envoyer des milliers de migrants du Moyen-Orient vers l’UE. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a dénoncé Minsk pour avoir orchestré une « attaque hybride » contre le bloc.
Cette histoire a été mise à jour.