Customize this title in frenchLa France bloque le rachat américain des fournisseurs nucléaires

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PARIS — La France a opposé son veto à l’acquisition des fournisseurs de pièces nucléaires Segault et Velan SAS par le groupe américain Flowserve, a annoncé vendredi le ministère français de l’Economie.

L’accord a été mis sous le feu des projecteurs plus tôt cette année, lorsque l’opposition et le gouvernement ont transformé le rachat en un test politique pour les ambitions de souveraineté industrielle de la France. Le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, est sur la corde raide entre le maintien de la France comme destination attractive pour les investissements et le maintien de la souveraineté en matière de technologie stratégique.

Lorsque le géant américain des machines industrielles Flowserve a annoncé plus tôt cette année son intention de racheter le groupe canadien de vannes industrielles Velan, les autorités françaises ont indiqué qu’elles étudieraient la possibilité de scinder les filiales françaises de Velan (Segault et Velan SAS) pour des raisons stratégiques.

Suite au veto français, Flowserve a annoncé qu’elle abandonnerait son projet de rachat de Velan à l’échelle mondiale.

Segault — une petite entreprise du département français de l’Essonne pratiquement inconnue de la plupart des Français — fournit des composants pour les sous-marins à propulsion nucléaire construits par le constructeur naval public Naval Group et fabrique des vannes industrielles qui sont utilisées sur le porte-avions phare français Charles de Gaulle. Velan SAS (France) fournit des composants pour les centrales nucléaires françaises.

En mai dernier, le ministre français de la Défense, Sébastien Lecornu, s’était également opposé à ce rachat. Mais le ministre français de l’Economie a le dernier mot sur les procédures de sélection des investissements, qui se sont conclues cette semaine.

La décision de vendredi risque d’alimenter de nouvelles tensions entre la France et les États-Unis, après une série de hauts et de bas ces dernières années.

« Nous ne pensons pas que cette décision soit conforme à l’objectif déclaré du gouvernement français d’encourager les investissements étrangers dans l’économie française », a déclaré Flowserve dans un communiqué.

Un responsable du ministère français de l’Economie a défendu vendredi cette décision et souligné que la nationalité de l’acquéreur n’était pas le seul critère pour bloquer la transaction.

« Dans une situation où les problèmes de sécurité sont importants, nous n’hésitons pas à bloquer une transaction, même si c’est évidemment une mauvaise nouvelle pour tout investisseur », a déclaré le responsable qui a requis l’anonymat pour évoquer un dossier sensible. « Nous suivons les règles de manière classique et les Américains font de même de leur côté, mais je ne pense pas que cela soit de nature à accroître les tensions. »

Le gouvernement français est fier d’avoir été choisi à plusieurs reprises comme le pays le plus attractif de l’UE pour les investisseurs étrangers. Mais Le Maire n’a pas hésité à user de son droit de veto pour des dossiers politiquement sensibles.

Au cours des dernières années, et même avant la crise du coronavirus, la France a renforcé à plusieurs reprises ses règles de filtrage des investissements. En août de cette année, elle a annoncé qu’elle renforcerait encore davantage ses contrôles sur les acquisitions étrangères.



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