Customize this title in frenchLa France campe sur ses positions et refuse de proposer un objectif en matière d’énergies renouvelables pour 2030

Make this article seo compatible,Let there be subheadings for the article, be in french, create at least 700 wordsEn refusant de présenter un objectif pour 2030, la France ne parvient pas à mettre en œuvre la directive européenne sur les énergies renouvelables, a déclaré la Commission européenne lundi (18 décembre) dans le cadre de ses « recommandations » sur le projet de Plan national énergie et climat (PNEC) du pays. Lisez l’histoire originale en français ici. Dans son rapport couvrant l’ensemble de l’UE27, la Commission a constaté que les plans nationaux soumis jusqu’à présent ne permettraient de réduire les émissions de CO2 que de 51 % d’ici 2030 par rapport à 1990, ce qui est loin d’atteindre l’objectif de 55 % de l’UE. « Les 21 projets de plans reçus à ce jour ne nous permettent pas, en l’état, d’atteindre nos objectifs », a écrit la Commission le X.. Dans le cas de la France, le projet de NECP soumis par Paris ne permettrait d’obtenir une réduction des émissions de CO2 que de 46,4 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2005, derrière les 47,5 % prévus dans le règlement sur la répartition de l’effort de l’UE, a constaté la Commission.. Le plan français ne fait également « référence qu’en partie aux objectifs révisés en matière d’énergie et de climat récemment convenus dans le cadre du paquet législatif Fit for 55 et du plan REPowerEU », a ajouté la Commission. Lors de la soumission de son plan actualisé au plus tard le 30 juin 2024, la France devra démontrer « comment les politiques existantes et prévues permettront d’atteindre l’objectif », a ajouté la Commission. Focus sur les énergies renouvelables Dans son rapport, la Commission pointe du doigt l’approche française en matière d’énergies renouvelables. « Le projet de plan actualisé ne propose pas de contribution à l’objectif de l’UE en matière d’énergies renouvelables à l’horizon 2030 », note la Commission. De plus, le projet de plan « ne parvient pas non plus à combler le déficit par rapport à l’objectif 2020 et n’indique pas comment la France entend combler cet écart », ajoute-t-il. Selon les calculs de Bruxelles, la France doit atteindre au moins 44 % d’énergies renouvelables dans sa consommation finale brute d’énergie en 2030 pour contribuer suffisamment à l’objectif européen de 42,5 % fixé dans la directive sur les énergies renouvelables, mise à jour plus tôt cette année. Mais Paris voit les choses différemment. Dans son projet de plan, le gouvernement français a choisi de mettre en avant un objectif d’énergie « décarbonée » à l’horizon 2030, associant nucléaire et énergies renouvelables. « Nous sommes en dialogue avec la Commission pour répondre à ces demandes de précisions », a indiqué lundi le cabinet de la ministre française de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. Ce n’est en tout cas pas ce que prévoit la législation européenne puisque la Commission demande en réalité un « calendrier des étapes conduisant à l’adoption de politiques et de mesures législatives et non législatives visant à transposer et mettre en œuvre les dispositions de la [RED] Directive » et de « relever significativement les ambitions ». Le cabinet du ministre a répondu : « La France est très déterminée à atteindre ses objectifs, mais comme plusieurs autres pays de l’UE, la décarbonation ne dépend pas uniquement des énergies renouvelables », ajoutant qu’ils estiment que leur stratégie et l’objectif ultime de l’UE doivent être la décarbonation. « Dans l’ensemble, nous nous en tenons à l’objectif de défossilisation et de réduction des émissions brutes de gaz à effet de serre », a déclaré Pannier-Runacher avant la dernière réunion du Conseil de l’énergie de cette année, mardi. La France « omet » son objectif en matière d’énergies renouvelables dans son plan énergie-climat 2030 Le projet de plan national énergie-climat (PNEC) de la France, récemment remis à la Commission européenne, ne mentionne pas d’objectif en matière d’énergies renouvelables pour 2030, évoquant plutôt un objectif énergétique « décarboné » intégrant l’énergie nucléaire, en contradiction avec la directive européenne sur les énergies renouvelables. . L’argumentation française La France répète le même argument depuis des mois et semble jouer le jeu du long terme à l’approche des élections européennes de juin. Plus tôt cette année, Paris a en effet suggéré qu’il pourrait soutenir un objectif européen de 45 % pour les énergies renouvelables si l’objectif assigné à chaque État membre était pondéré en fonction de l’intensité carbone de son mix électrique. Autrement dit, l’objectif national en matière d’énergies renouvelables serait moindre pour des pays comme la France qui disposent déjà d’un mix électrique largement décarboné. Cette approche a été poussée plus tard lorsque la France a obtenu une dérogation aux objectifs de production d’hydrogène renouvelable de l’UE en raison de son mix électrique à faible émission de carbone. L’argument clé avancé à l’époque était que l’objectif final de l’UE était de décarboner la production d’hydrogène, et non de produire de l’hydrogène à partir de sources d’énergie renouvelables. De même, Paris affirme aujourd’hui que l’objectif final de l’UE est de réduire les émissions de carbone d’ici 2030, et non d’augmenter la production d’énergie renouvelable en soi. « En utilisant l’argument de la neutralité technologique, la France semble planter ses graines », a déclaré Phuc-Vinh Nguyen, chercheur en politique énergétique à l’Institut Jacques Delors, un groupe de réflexion. « Après avoir obtenu une déclaration de la Commission européenne dans le cadre des négociations finales sur la directive RED, la prochaine étape de la fusée pourrait être la reconnaissance ou la consécration d’un objectif bas carbone pour la consommation finale brute d’énergie », a-t-il suggéré. Ces intentions ont été confirmées lundi par le bureau de Pannier-Runacher. S’exprimant à propos de la réunion d’aujourd’hui de l’Alliance nucléaire dirigée par la France, le cabinet du ministre a déclaré que l’objectif était « d’envoyer un message à la prochaine Commission européenne sur l’importance d’adopter une approche technologiquement neutre pour respecter nos engagements climatiques ». « Autrement dit, une approche basée sur les méthodes de décarbonation, qu’elles soient renouvelables ou nucléaires, mais sans aucune forme de distinction », explique un collaborateur de Pannier-Runacher. [Edited by Frédéric Simon/Nathalie Weatherald] En savoir plus avec Euractiv La Suède et la France renforcent leur coopération dans le domaine nucléaireLa France pourrait bientôt construire plusieurs réacteurs nucléaires en Suède, selon une lettre d’intention signée par les ministres de l’énergie des deux pays en marge du Conseil de l’énergie de l’UE mardi 19 décembre. !function(f,b,e,v,n,t,s) if(f.fbq)return;n=f.fbq=function()n.callMethod? n.callMethod.apply(n,arguments):n.queue.push(arguments); if(!f._fbq)f._fbq=n;n.push=n;n.loaded=!0;n.version=’2.0′; n.queue=[];t=b.createElement(e);t.async=!0; t.src=v;s=b.getElementsByTagName(e)[0]; s.parentNode.insertBefore(t,s)(window, document,’script’, ‘https://connect.facebook.net/en_US/fbevents.js’); fbq(‘init’, ‘307743630704587’); fbq(‘track’, ‘PageView’);

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