Customize this title in frenchLa France claque le choix d’un économiste américain pour le poste le plus élevé de l’UE

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La nomination par la Commission européenne d’un économiste américain à un haut poste de son département de la concurrence a provoqué une réaction violente des politiques français, le ministre du numérique « invitant la Commission à réexaminer la question ».

L’exécutif européen a annoncé la nomination de Fiona Scott Morton au poste d’économiste en chef à la DG COMP, l’autorité de la Commission chargée d’assurer une concurrence loyale au sein du marché unique, mardi 11 juillet.

Cependant, la carrière de Scott Morton en tant que consultante pour une série de géants du numérique, dont Apple et Microsoft, et sa nationalité ont suscité des critiques à Paris. Sur les 32 000 personnes travaillant pour la Commission, environ 1 900 sont des ressortissants de pays tiers et sont principalement des agents locaux établis à l’étranger.

Auparavant professeur d’économie à l’université de Yale, Scott Morton était consultant chez Charles River Associates, comme l’ont rapporté les médias français d’affaires publiques La Lettre A.

Parallèlement à son invitation à réexaminer le dossier, le ministre français du numérique, Jean-Noël Barrot, a déclaré que cette nomination « soulève des questions légitimes ».

L’eurodéputé de centre gauche Raphaël Glucksmann, qui était à la tête de la liste socialiste française avant les élections de 2019, a déclaré que « la nomination d’un citoyen américain qui a travaillé pour Amazon et Meta comme économiste en chef de la DG Concurrence est inacceptable ».

« Nous avons travaillé dur pour réguler les GAFAM [Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft], de ne pas confier l’application de ces règles à leur lobbyiste. Pas question », a-t-il conclu sur Twitter.

Manon Aubry, députée européenne, coprésidente du groupe La Gauche au Parlement européen, a dit la situation « soulève une question évidente de conflit d’intérêts ».

« Il faut en finir avec les portes tournantes qui donnent tout le pouvoir aux lobbies », a ajouté Aubry.

Louis Aliot, l’un des leaders du parti d’extrême droite du Rassemblement national, a condamné la présidente de la Commission Ursula von der Leyen pour avoir « donné une position clé aux intérêts américains contre les intérêts des entreprises et des peuples européens ».

Contactés par EURACTIV France, une série de conseillers gouvernementaux des services du Premier ministre, de l’Elysée et de trois ministères ont d’abord refusé de répondre.

L’eurodéputée Renew et ancienne ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, s’est interrogée sur le bien-fondé de la nomination de Scott Morton, la qualifiant de « décevante ».

« Alors le commissaire Vestager n’a pas trouvé d’Européens dignes d’être économiste en chef ? », Loiseau a tweeté.

Selon un haut responsable européen cité par Le Monde, l’Américain « était le meilleur des onze candidats ».

Le député Macron de la Renaissance, Antoine Armand, a qualifié le choix de l’exécutif européen d' »absurde » et d' »inconcevable », étant donné que les conflits d’intérêts qui semblent émerger obligent le nouveau chef économiste de la DG COMP « à se retirer des grands dossiers ».

Scott Morton doit prendre ses fonctions le 1er septembre.

[Edited by Nathalie Weatherald/Benjamin Fox]

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