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La France a signé lundi 4 mars un accord bilatéral avec le Danemark pour le transport et le stockage du carbone, avec d’autres accords potentiellement à venir, dans le cadre des efforts visant à atteindre ses objectifs nationaux en matière de carbone.
Pour atteindre l’objectif européen de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, « il faudra utiliser le captage du carbone pour les technologies ». […] pour lesquels il n’existe pas d’alternative bas carbone », a déclaré lundi le cabinet de Roland Lescure, ministre de l’industrie et de l’énergie.
Le projet de transport sera réalisé via une succursale du Dartagnan carboduc (pipeline de carbone) développé par le transporteur de gaz français GRTgaz, qui transportera le gaz des côtes françaises vers les côtes norvégiennes, en passant par les ports néerlandais et belges.
Mais les premières capacités acheminées vers le Danemark pourraient l’être par bateau et non par ce gazoduc, selon le bureau de Lescure.
La signature d’aujourd’hui « permettra, sur le plan juridique pratique, d’exporter du CO2 de la France vers le Danemark dès cette année », a indiqué le bureau de Lescure. L’accord a été conclu en marge d’une réunion des ministres européens de l’énergie, composée de deux documents.
La première était une lettre d’intention visant à établir un accord de coopération politique. Le second était un accord bilatéral, obligatoire en vertu de la Convention de Londres, qui fixe les règles de transport et de stockage du carbone.
Cette décision contribuera à l’objectif de la France de stocker plus de 8 millions de tonnes de carbone d’ici 2030 et 20 millions de tonnes d’ici 2050. L’objectif de l’UE pour 2030 est de 50 millions de tonnes.
En parallèle du projet norvégien
Avec de tels objectifs, la capacité danoise ne suffira pas à elle seule. À la mi-janvier, le ministre a signé une lettre d’intention distincte avec son homologue norvégien.
En octobre 2023, Lescure s’est rendu en Norvège pour visiter le site Northern Light – une joint-venture entre les sociétés pétrolières et gazières TotalEnergies, Equinor et Shell – qui propose un stockage de carbone dans d’anciennes cavernes pétrolières offshore en mer du Nord.
La capacité de stockage de Northern Light n’est pas encore opérationnelle, mais il sera possible à terme de stocker 1,5 million de tonnes de CO2 en 2024, pour atteindre 5 millions de tonnes en 2026. Deux sites industriels français, situés dans le Pas-de-Calais, ont déjà été engagés pour utiliser cette capacité.
En attente de l’approbation de la Commission
Pour maximiser sa capacité à transporter et stocker son carbone, l’industrie française pousse le gouvernement à signer des contrats avec d’autres pays de l’UE. Les Pays-Bas et l’Italie, en particulier, disposeraient de capacités de revente, mais le bureau de Lescure a déclaré qu’aucun accord n’était en vue pour le moment.
Pour rendre le processus contractuel plus fluide, le bureau de Lescure a déclaré que la France s’est battue pour revoir le cadre existant de la Convention de Londres.
Les règles relatives aux contrats de captage et de stockage du carbone nécessitent actuellement la signature d’accords bilatéraux.
Depuis plusieurs mois, la France réclame une adhésion mutuelle à l’UE ou à l’Espace économique européen (EEE) pour pouvoir servir d’accord tacite.
Mais pour l’instant, « la Commission européenne met du temps à nous répondre », ajoute sans ambages le cabinet.
« Nous attendons depuis plusieurs mois un avis juridique sur le sujet […]. Nous sommes toutefois convaincus que la Commission nous donnera bientôt un avis positif», a-t-il ajouté.
Le cabinet a déclaré que le gouvernement espère également recevoir l’autorisation de la Commission dans les six prochains mois pour l’introduction de mécanismes de soutien aux fabricants impliqués dans le captage du carbone, par le biais de ce que l’on appelle des « contrats carbone pour la différence » régis par les règles de l’UE en matière d’aides d’État.
Ces contrats permettent aux fabricants de compenser la différence entre le prix du marché par tonne de CO2 et le coût de la réduction des émissions de carbone en décarbonant leurs activités.
Pendant ce temps, la France n’a toujours pas de stratégie définitive de captage, de stockage et d’utilisation du carbone et aucune date à l’horizon. La société précise toutefois qu’elle attend actuellement les retours du comité de régulation de l’énergie.
[Edited by Nathalie Weatherald]