Customize this title in frenchLa France consacre l’avortement comme droit constitutionnel à l’occasion de la Journée internationale de la femme

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La France a inscrit vendredi le droit garanti à l’avortement dans sa constitution, un message puissant de soutien aux droits des femmes à l’occasion de la Journée internationale de la femme.

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a utilisé une imprimerie du XIXe siècle pour sceller l’amendement à la Constitution française lors d’une cérémonie publique spéciale.

Les applaudissements ont rempli la place Vendôme pavée lorsque la France est devenue le premier pays à garantir explicitement le droit à l’avortement dans sa charte nationale.

Le président français Emmanuel Macron, à droite, et le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, au centre, assistent à une cérémonie visant à sceller le droit à l’avortement dans la Constitution française, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, à la place Vendôme, à Paris, France, le 8 mars 2024. (Gonzalo Fuentes/Photo de la piscine via AP)

La mesure a été approuvée à une écrasante majorité par les législateurs français en début de semaine et la cérémonie de vendredi signifie qu’elle peut désormais entrer en vigueur.

Si l’avortement est une question profondément controversée aux États-Unis, il est légal dans presque toute l’Europe et massivement soutenu en France, où il est davantage considéré comme une question de santé publique que de politique.

Les législateurs français ont approuvé l’amendement constitutionnel lundi par 780 voix contre 72, soutenu par de nombreux législateurs d’extrême droite.

La cérémonie de vendredi à Paris était un événement clé dans une journée axée sur la promotion des droits des femmes dans le monde. Des marches, des manifestations et des conférences ont lieu de Jakarta, en Indonésie, à Mexico et au-delà.

L’amendement constitutionnel français a été salué par les défenseurs des droits des femmes du monde entier, y compris dans les pays où les femmes ont du mal à accéder au contrôle des naissances ou aux soins de santé maternelle.

De gauche à droite, le président du Sénat français Gérard Larcher, la présidente de l'Assemblée nationale Yael Braun-Pivet, le Premier ministre Gabriel Attal, la vice-ministre chargée de l'Égalité des genres Aurore Berge, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti assistent à la "sceau du droit à l'avortement article 34 dans la constitution au Château de Versailles, le lundi 4 mars 2024 à Versailles, France, à l'ouest de Paris.
De gauche à droite, le président du Sénat français Gérard Larcher, la présidente de l’Assemblée nationale Yael Braun-Pivet, le Premier ministre Gabriel Attal, la vice-ministre chargée de l’égalité des sexes Aurore Berge, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti assistent au « sceau du droit à l’avortement article 34 dans la constitution à la Château de Versailles, lundi 4 mars 2024 à Versailles, France, à l’ouest de Paris. (Gonzalo Fuentes/Photo de la piscine via AP)

Le président français Emmanuel Macron a qualifié cela de résultat direct de la décision de la Cour suprême des États-Unis de 2022 abrogeant le droit à l’avortement, un droit de longue date.

Macron a appelé d’autres pays à emboîter le pas et a proposé d’inclure le droit à l’avortement dans la Charte de l’Union européenne, suscitant les acclamations de la foule parisienne. Cependant, une telle décision rencontrerait probablement une forte résistance de la part des membres de l’UE qui imposent des restrictions strictes à l’avortement, comme la Pologne.

Les critiques de Macron se sont demandé pourquoi il avait maintenu cette mesure dans un pays où aucune menace évidente pour le droit à l’avortement mais où les femmes sont confrontées à une multitude d’autres problèmes.

Alors que certaines Françaises voient dans cette démarche une victoire majeure, d’autres affirment qu’en réalité toutes les Françaises n’ont pas accès à l’avortement.

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti et le président français Emmanuel Macron, en arrière-plan à droite, assistent à une cérémonie visant à sceller le droit à l'avortement dans la Constitution française, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, à la place Vendôme, à Paris, en France, le 8 mars 2024.
Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti et le président français Emmanuel Macron, en arrière-plan à droite, assistent à une cérémonie visant à sceller le droit à l’avortement dans la Constitution française, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, à la place Vendôme, à Paris, en France, le 8 mars 2024. (Gonzalo Fuentes/Photo de la piscine via AP)

« C’est un écran de fumée », a déclaré Arya Meroni, 32 ans, à propos de l’événement.

« Le gouvernement détruit notre système de santé, de nombreuses cliniques de planning familial ont fermé », a-t-elle déclaré lors d’une marche nocturne féministe annuelle à Paris, à la veille de la Journée internationale de la femme.

La France connaît un taux constamment élevé de femmes tuées par leur partenaire et il reste des défis à relever pour poursuivre les abus sexuels commis contre des femmes par des célébrités influentes et d’autres hommes. Les Françaises voient également des salaires et des retraites inférieurs, en particulier les femmes qui ne sont pas blanches.

Le gouvernement Macron a déclaré que l’amendement sur l’avortement était important pour éviter un scénario semblable à celui des États-Unis pour les femmes en France, alors que les groupes d’extrême droite gagnent du terrain et cherchent à revenir en arrière en matière de libertés dans toute l’Europe.

Macron a présidé la cérémonie constitutionnelle. Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a utilisé une presse de 100 kilogrammes datant de 1810 pour imprimer l’amendement à la Constitution française de 1958.

Il comprend la phrase « la liberté des femmes de recourir à l’avortement, qui est garantie ».

La cérémonie s’est déroulée en plein air avec le public invité, ce qui constitue une autre première.

La France suit les traces de l’ex-Yougoslavie, dont la Constitution de 1974 contenait la phrase : « Chacun est libre de décider d’avoir des enfants ».

Les États successeurs de la Yougoslavie ont conservé un langage similaire dans leurs constitutions, même s’ils n’ont pas précisé le droit à l’avortement.

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