Customize this title in frenchLa France demande un procès au financement européen du parti d’extrême droite de Le Pen

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Les procureurs de Paris ont déclaré vendredi 22 septembre qu’ils cherchaient à traduire en justice la dirigeante d’extrême droite Marine Le Pen et 26 de ses associés, accusés d’avoir utilisé des fonds européens pour financer des activités de parti en France.

L’enquête sur les faux emplois a débuté en 2015 et a pesé sur Le Pen alors qu’elle briguait la présidence française en 2017 et 2022, perdant à chaque fois face au centriste Emmanuel Macron.

Elle et les autres ont été accusés de détournement de fonds publics et de collusion, accusés d’avoir utilisé des fonds parlementaires pour payer des assistants qui travaillaient en fait pour son parti, le Rassemblement national, anciennement appelé Front national.

Le Pen, qui a quitté son poste de député européen en 2017 après son élection au Parlement français, a nié ces affirmations.

Les accusations sont passibles de peines allant jusqu’à 10 ans de prison et d’une amende pouvant aller jusqu’au double des fonds présumés détournés.

S’il est reconnu coupable, le tribunal pourrait également déclarer Le Pen inéligible pour une période pouvant aller jusqu’à 10 ans – menaçant ainsi son projet de se présenter une quatrième fois à la présidence française en 2027.

Les procureurs affirment qu’à partir de 2004, des eurodéputés du Front national, dont Le Pen et son père, le cofondateur du parti Jean-Marie Le Pen, ont participé à ce projet de faux emplois.

Le Parlement européen estimait en 2018 que 6,8 millions d’euros avaient été détournés entre 2009 et 2017.

Au total, le parquet souhaite que 11 eurodéputés, 12 de leurs assistants parlementaires et quatre collaborateurs du parti soient jugés, tandis que le parti RN lui-même est accusé de dissimulation d’actes répréhensibles.

« Nous contestons cette vision, à notre avis erronée, du travail des députés de l’opposition et de leurs adjoints, travail qui est avant tout politique », a déclaré vendredi un responsable du RN.

Jeudi, l’avocat de Le Pen a déclaré qu’elle avait accepté de rembourser les fonds du Parlement européen demandés dans l’affaire de fraude, à la suite d’une procédure administrative visant à récupérer l’argent.

L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) avait déterminé qu’elle devait 339 000 euros pour avoir payé illégalement la chef de cabinet de son parti Catherine Griset et son garde du corps Thierry Legier avec des fonds parlementaires.

Le Pen avait refusé de rembourser l’argent, incitant l’UE à commencer à réduire son salaire au cours de ses derniers mois en tant qu’eurodéputée.

Elle a remboursé près de 330 000 euros en juillet mais cette décision « ne constitue en aucun cas une reconnaissance explicite ou implicite des revendications du Parlement européen », a déclaré l’avocat Rodolphe Bosselut.

Dans une autre affaire, l’OLAF allègue également qu’environ 600 000 € de notes de frais de Le Pen et de trois autres eurodéputés ont en réalité financé les opérations du parti en France.

En savoir plus avec EURACTIV



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